Pour la période 2024-2028, le premier port alsacien mettra l’accent sur la décarbonation avec le projet Zibac et sur la multimodalité avec la construction d’un accès ferroviaire pour le terminal à conteneurs Sud. La poursuite de l’aménagement de la plateforme de Lauterbourg est aussi prévue.
Fin février, Bolloré Logistics Nancy a organisé avec plusieurs partenaires -dont le terminal alsacien- un premier convoi de Lauterbourg à Anvers. Après cette première jugée “réussie”, l’opérateur vise un service régulier sur cette ligne, en phase avec les ambitions multimodales des ports de Strasbourg.
La compagnie de tourisme fluvial va accueillir le 2 février à Strasbourg le premier bateau de son programme de renouvellement de flotte avec une évolution vers le 100% électrique. L’occasion de dévoiler le nom choisi.
Une mission de préfiguration est en cours pour étudier l’opportunité de structurer la région Grand Est autour de la notion d’axe portuaire et logistique avec une gouvernance dédiée. C’est l’un des résultats des échanges menés dans le cadre de la conférence régionale pour la logistique (CRLOG) dans ce territoire.
Il y a cinq ans, à Mannheim, les cinq pays signataires de la convention révisée pour la navigation du Rhin avaient adopté une « Déclaration » qui demandait à la Commission centrale pour la navigation du Rhin (CCNR) de travailler à faire progresser la « décarbonation » de la navigation intérieure dans le contexte du défi climatique. Avant un colloque organisé aujourd’hui par la CCNR à Strasbourg pour présenter un bilan sur les actions menées depuis cinq ans, retour en arrière sur les objectifs fixés en 2018.
Le Consortium international des voies navigables et multimodales, qui pousse depuis 70 ans à la modernisation des voies navigables de l’Est de la France, promeut désormais, en plus du fluvial, le transport ferroviaire, comme l’a montré un colloque organisé fin novembre 2023. Une manière de prendre acte du report du projet liaison Saône-Moselle/Saône-Rhin suite aux avis du Conseil d'orientation des infrastructures (COI).
La journée du transport combiné a abordé la partie fleuve-route de cette filière avec une table-ronde dédiée permettant d’en mettre en lumière les enjeux. L’occasion, par exemple, pour Benoit Mugnier, directeur métier multimodal du groupe Sogestran, d’évoquer la difficulté que crée le surcoût de la manutention fluviale au Havre et à Fos-Marseille.
A l’occasion d’un déplacement dans le Bas-Rhin, Clément Beaune, ministre des Transports, a visité le port autonome de Strasbourg. L’occasion de lui présenter les activités et projets en cours pour les activités fret et tourisme.
La filiale française du transporteur allemand Rhenus annonce qu’elle vient d’acquérir 12 camions fonctionnant au biocarburant B100 ou au gasoil, des MAN TGX 18.510 en l’occurrence. Cela lui procure plusieurs avantages.
Démarré à l’hiver 2022, le chantier de remplacement du barrage à aiguilles de la Robertsau à Strasbourg a vu une étape importante franchie avec la pose d’un premier clapet ce mois de juin 2023. Deux autres vont suivre, permettant à terme d’automatiser la gestion de l’eau.
Dans la capitale de la région Grand Est, la volonté de « décarboner » les activités mobilise l’Eurométropole aux côtés de VNF. Elle se décline non seulement par l’adoption récente d’une feuille de route pour une logistique « décarbonée » mais aussi des actions concrètes.
En amont de l'édition 2023 du sommet « Choose France », destiné à promouvoir l'attractivité de la France à l'international ce lundi 15 mai au château de Versailles, deux projets d'implantation portés par des investisseurs étrangers ont été annoncés dans le port des Hauts-de-France.
Le trafic ferroviaire a pris le pas sur le le trafic fluvial aux ports de Strasbourg en 2022, c'est ce qui ressort du bilan contrasté de 2022 présenté par la directrice générale Claire Merlin à l'occasion des vœux. Et de présenter un plan d'investissement stratégique sur trois ans.
Il y a eu du mouvement ces derniers temps au sein des directions de Grands ports maritimes. Comme une volonté de larguer les amarres pour s’ancrer sur d’autres quais. Certains départs étaient prévisibles. D’autres étaient moins attendus. En imposant de nouveaux modes de fonctionnement, dont les changements ne semblent pas toujours compris, la transformation stratégique en cours dans les ports tend les relations en interne.
Le port de Lauterbourg devrait accueillir une première usine de production de lithium qui pourrait être opérationnelle fin 2025. Viridian, l’entreprise qui porte le projet et veut produire « un lithium bas carbone », prévoit d’utiliser le fleuve pour ses approvisionnements.
Une usine de raffinage de lithium destinée à la fabrication de batteries pour l’industrie automobile sera construite d’ici 2025 par Viridian sur le site de Lauterbourg, qui accueille aussi le dernier en date des terminaux à conteneurs du Port autonome de Strasbourg. En février dernier, le Grand Port maritime de Dunkerque avait annoncé la construction par Verkor d’une usine de batteries électriques sur un site de 150 ha.
La zone portuaire au nord de Strasbourg a été choisie pour le premier projet d’une usine française de lithium pour l’automobile. Celle-ci est attendue fin 2025 par transformation du minerai qui viendrait d’Amérique latine par voie maritime puis fluviale.
Le doublement visé du trafic ferroviaire sur dix ans et le développement d’offres combinées incarnent la volonté du port autonome de Strasbourg de diversifier son profil.
Dans la contrainte de la pandémie et face à la désertion des touristes étrangers, les bateaux de visites urbaines strasbourgeois ont tissé de nouveaux liens avec la métropole et avec la jeunesse. Batorama va leur offrir un premier bateau tout électrique pour des voyages « augmentés ».
Toujours attaché en priorité au fluvial, l’opérateur rhénan Haeger & Schmidt s’adapte toutefois à la demande, en renforçant ses offres en route et en ferroviaire. Avec, pour celui-ci, une quatrième rotation entre Strasbourg-Kehl et Rotterdam.