La zone portuaire au nord de Strasbourg a été choisie pour le premier projet d’une usine française de lithium pour l’automobile. Celle-ci est attendue fin 2025 par transformation du minerai qui viendrait d’Amérique latine par voie maritime puis fluviale.
La zone d’activités du port de Lauterbourg a été choisie comme site d’implantation par les porteurs du projet de la première usine française de lithium pour véhicules électriques. Et c’est tout sauf un hasard. La start’up Viridian, Technip Energies et Veolia Water s’associent dans le but de faire démarrer dans quatre ans une unité de production d’hydroxyde de lithium. Or, "le procédé consistera à raffiner du sel de lithium venu d’Amérique latine (Argentine, Chili…).
Celui-ci sera acheminé par bateau jusqu’à Rotterdam, puis par barge sur le Rhin, jusqu’au port de Lauterbourg", détaille Rémy Welschinger, président de Viridian. En outre, le foncier disponible sur le site relevant du Port autonome de Strasbourg est généreux : le projet pourra occuper 20 hectares.
De quoi installer une première ligne de 25.000 tonnes par an fin 2025 et avoir "la superficie de terrain suffisante pour l’agrandissement que nous visons à quatre lignes pour un total de 100.000 tonnes d’ici au début des années 2030", ajoute le dirigeant. Avec ce volume total, le projet alimenterait 2 millions de véhicules, soit la demande estimée pour la France à cette échéance d’une dizaine d’années.
Enfin, Lauterbourg se situe dans le territoire du nord de l’Alsace où la présence de lithium a été détectée en sous-sol. Viridian espère ultérieurement transformer cette ressource locale complémentaire, lorsque les recherches en cours pour valider sa qualité et maîtriser sa conversion seront bouclées.
Le projet doit encore franchir des étapes de validation, quant à sa faisabilité technique et à son montage financier. Sa première phase représente à elle seule un montant d’environ 150 millions d’euros, pour la création visée de 70 à 80 emplois directs.
Disponibilité foncière
Cette annonce crée pour autant un signal positif quant au potentiel de développement économique induit par le port de Lauterbourg. Avec 48 hectares à vocation industrielle et logistique, "ce territoire portuaire représente l'une des dernières opportunités de développement foncier au bord du Rhin", rappelle le Port autonome de Strasbourg.
Il est relié au rail (gare de triage à cinq minutes de trajet), à la voie d'eau et à la route, cette dimension multimodale étant renforcée par la mise en service depuis quelques mois du terminal. Exploité par le groupement entre Paris Terminal, Sogestran, Haeger & Schmidt et Ports de Strasbourg, constitutif de la société "Lauterbourg Rhine Terminal", le port bas-rhinois présente une capacité de manutention trimodale de 80.000 EVP par an.
Celui-ci sera acheminé par bateau jusqu’à Rotterdam, puis par barge sur le Rhin, jusqu’au port de Lauterbourg", détaille Rémy Welschinger, président de Viridian. En outre, le foncier disponible sur le site relevant du Port autonome de Strasbourg est généreux : le projet pourra occuper 20 hectares.
De quoi installer une première ligne de 25.000 tonnes par an fin 2025 et avoir "la superficie de terrain suffisante pour l’agrandissement que nous visons à quatre lignes pour un total de 100.000 tonnes d’ici au début des années 2030", ajoute le dirigeant. Avec ce volume total, le projet alimenterait 2 millions de véhicules, soit la demande estimée pour la France à cette échéance d’une dizaine d’années.
Enfin, Lauterbourg se situe dans le territoire du nord de l’Alsace où la présence de lithium a été détectée en sous-sol. Viridian espère ultérieurement transformer cette ressource locale complémentaire, lorsque les recherches en cours pour valider sa qualité et maîtriser sa conversion seront bouclées.
Le projet doit encore franchir des étapes de validation, quant à sa faisabilité technique et à son montage financier. Sa première phase représente à elle seule un montant d’environ 150 millions d’euros, pour la création visée de 70 à 80 emplois directs.
Disponibilité foncière
Cette annonce crée pour autant un signal positif quant au potentiel de développement économique induit par le port de Lauterbourg. Avec 48 hectares à vocation industrielle et logistique, "ce territoire portuaire représente l'une des dernières opportunités de développement foncier au bord du Rhin", rappelle le Port autonome de Strasbourg.
Il est relié au rail (gare de triage à cinq minutes de trajet), à la voie d'eau et à la route, cette dimension multimodale étant renforcée par la mise en service depuis quelques mois du terminal. Exploité par le groupement entre Paris Terminal, Sogestran, Haeger & Schmidt et Ports de Strasbourg, constitutif de la société "Lauterbourg Rhine Terminal", le port bas-rhinois présente une capacité de manutention trimodale de 80.000 EVP par an.