Le 3e Comité interministériel de la logistique (Cilog), qui s’est tenu le 12 décembre au port de Gennevilliers, a acté la Stratégie Nationale Logistique, visant à "faire de la France un territoire d’excellence de la logistique durable au service des transitions écologique et économique". Ce document de 23 pages compte 8 grands objectifs pluriannuels et un total de 23 actions qui feront l’objet d’un suivi continu chaque année lors du Cilog.
Massifier et mutualiser le transport
Pour le premier objectif, "doter la filière d’une gouvernance structurée", pas de présidence du Cilog par le Premier Ministre ni de portage politique parlementaire via un groupe d’étude (comme France Logistique le proposait dans son livre blanc), mais une gouvernance à trois niveaux, national (Cilog), régional (CRLog) et communal (CTLLU collectivités et professionnels), et la mise en place d’un dispositif d’intelligence économique adapté aux besoins de la filière (d’ailleurs, une étude de la demande de transport routier à moyen et long terme doit être réalisée au premier semestre 2023).
Le deuxième objectif, "mettre en place les chaînes logistiques au service de la reconquête industrielle nationale et européenne" vise notamment à identifier les moyens d’actions pour massifier et mutualiser le transport de fret et pour accompagner la production des nouvelles filières en France (batteries, éoliennes, nucléaire).
Créer des champions
Objectif n°3 : "améliorer la compétitivité des chaînes logistiques pour relocaliser les bassins de production au plus près des bassins de consommation" porte sur des efforts en matière douanière, portuaire, routière, et aéroportuaire.
Pour l’objectif n°4, "créer les champions mondiaux de l’innovation logistique", il est notamment prévu de poursuivre les démarches en cours de l’AIT (agence d’innovation pour le transport), de la direction générale des entreprises (ateliers SupplyTech) et du programme Logistique 4.0 de France 2030.
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