C’est le 23 juin que la Première ministre, Elisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, avaient annoncé le lancement d’un plan de "sobriété énergétique" destiné à réduire de 10 % la consommation nationale d’énergie en deux ans, puis de 40 % d’ici 2050.
Depuis, plusieurs groupes de travail ont été constitués : "Etat exemplaire", "entreprises et organisation du travail", "établissements recevant du public et les grandes surfaces commerciales", "logement", "collectivités territoriales", "numérique et télécommunications", "sports" et aujourd’hui "transports".
Un gros contributeur
A cette première rencontre le 6 septembre au ministère de la Transition énergétique étaient notamment présents les sociétés concessionnaires d’autoroutes, les grands ports maritimes, Voies Navigables de France (VNF), la SNCF, l’Union des aéroports français, les Aéroports de Paris et Air France.
"Cette réunion a permis d’interroger les opérateurs de transports sur les actions déjà déployées ou à déployer. L’enjeu est important, le domaine des transports représentant environ 30 % des consommations finales d’énergie en France", rappelle le ministère de la Transition énergétique dans un communiqué de presse.
De premières pistes
Plusieurs pistes d’actions ont été évoquées, notamment sur le versant maritime et fluvial. Parmi elles, la réduction de la consommation des écluses ou des dragues par le biais d’une réduction des vitesses et d’une évolution de la motorisation en Métropole ou la baisse de la consommation des conteneurs réfrigérés et entrepôts frigorifiques en Outre-Mer. Côté transport aérien, les actions pourraient porter sur l’optimisation de la consommation énergétique des aérogares, la mise en place de procédures au sol et en vol pour limiter la consommation de kérosène ou l’utilisation d’avions avec des moteurs moins consommateurs en kérosène.
En coulisses, le groupe de travail dispose de peu de temps de finaliser son plan d’actions dans la mesure où les résultats des concertations et les mesures opérationnelles seront rendus publics par le gouvernement fin septembre.