C’est au Château de Versailles, dans les Yvelines, que le chef de l’État, Emmanuel Macron a officialisé la vague d’investissements Choose France 2023. Devant un parterre de 400 invités et 206 investisseurs étrangers, ce sont 13 milliards d’euros de projets qui ont été annoncés dans différents secteurs d’activités : la santé, l’agroalimentaire, les télécommunications, la construction, la finance, l’énergie et le transport et la logistique. Si le ministre des Transports Clément Beaune se targue des quelques 7,9 milliards d’euros pour le transport et la logistique, cette somme est davantage orientée sur la décarbonation de la mobilité légère.
L’électrification du transport comme priorité
Plusieurs programmes d’investissements ont été dévoilés dans la transition énergétique vers l’électrique. A Dunkerque, le groupe taïwanais Prologium s’est engagé à investir 5,2 milliards d’euros pour construire une usine de production de batteries pour véhicules électriques. Toujours autour de la batterie, la société chinoise XTC et l’entreprise française Orano vont débourser 1,5 milliard d’euros dans une usine de recyclage et de production de composants de batteries. Autre exemple avec le projet de l’opérateur portugais Powerdot, qui va engager 140 M€ pour l’implantation de 8 000 bornes de recharges électriques ultra-rapides dans l’Hexagone à l’horizon 2030.
Pas d’investissement notable pour le TRM lourd
Le constructeur italien Iveco y va également de son projet à hauteur de 115 M€. Il prévoit d’agrandir deux sites à Annonay (Ardèche) et à Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire). Et ce, pour consolider sa production d’autocars et bus électrique et à hydrogène. En logistique, Choose France a dévoilé le projet du groupe suédois Ikéa. Le géant de l’ameublement envisage d’investir 906 M€ dans un nouveau centre logistique en région toulousaine d’ici à 2026.