Quelques semaines après l’ouverture d’un bureau à Barcelone, c’est à New York que s’est implanté en février le commissionnaire de transport Ovrsea, avec l’objectif d’y constituer une équipe de 20 personnes d’ici la fin d’année.
Deuxième marché après la Chine
La start-up française mise sur son modèle de freight forwarding "nouvelle génération" pour percer sur le marché américain, le deuxième après la Chine avec ses 150 milliards de dollars (Md$), environ 136 milliards d'euros, de transport traités par an, dont 40 % relevant du marché maritime. "C’est un marché colossal, dix fois supérieur à celui de la France, et particulièrement fragmenté avec environ 110 000 commissionnaires de transport recensés, contre 4 à 5 000 chez nous. Et la part de marché des nouveaux acteurs issus du digital y est en forte croissance, de l’ordre de 20 % par an", souligne Arthur Barillas, président directeur général et cofondateur d’Ovrsea.
Fondée en 2017 (et épaulée depuis un an par Bolloré Logistics), la start-up ne débarque pas en terrain inconnu, les flux transatlantiques représentant déjà une part significative de son activité, dans le cadre des opérations confiées par des clients français (Caudalie, Filorga, et d’autres acteurs des cosmétiques, notamment).
300 opérations en quelques semaines
"Nous avons déjà monté plus de 5 000 opérations de transport en lien avec les États-Unis pour 145 clients, avec évidemment une prépondérance de flux France / États-Unis, mais aussi un volet transpacifique. Et notre nouveau bureau new-yorkais a déjà coordonné quelques 300 opérations en quelques semaines, surtout pour de nouveaux clients", poursuit-il.
Le tout représenterait déjà de l’ordre de 10 à 15 % des volumes globaux traités par Ovrsea, et son ambition y est forte : réaliser 100 millions de dollars (91 millions d'euros) de chiffre d'affaires outre-Atlantique d’ici 2025, avec une équipe de 200 personnes au service d’un bon millier de clients.
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