Des normes plus strictes d’émissions de polluants atmosphériques ont été votées par le Parlement européen vont être appliquées prochainement pour les véhicules industriels. Les eurodéputés ont adopté le mercredi 13 mars l’accord sur le règlement Euro 7 par 297 voix pour, 190 contre et 37 abstentions. « Nous avons réussi à trouver un équilibre entre les objectifs environnementaux et les intérêts vitaux des constructeurs. Nous voulons que les nouvelles petites voitures à combustion interne soient abordables pour nos consommateurs et, dans le même temps, permettre à l’industrie automobile de se préparer à la transformation attendue du secteur. L’UE s’attaquera désormais aux émissions provenant des freins et des pneus et veillera à une plus grande durabilité des batteries », commente Alexandr Vondra, rapporteur du projet au Parlement européen. L’idée de ce règlement étant de favoriser des véhicules « plus propres tout au long de leur cycle de vie ».
Des plafonds d’émissions abaissés
Devant encore être formellement approuvé par le Conseil, ce texte régit des plafonds plus stricts pour les émissions de gaz d’échappement en tenant compte des conditions de mesure. À titre d’exemple, les teneurs en NOx vont être fixées à 200 mg/kWh en laboratoire et 260 mg/kWh en conditions réelles. Le règlement adopté maintient également les dispositions de tests prévus dans le cadre d’Euro 6.
Prendre en compte les autres émissions
L’Euro 7 détermine des normes incluant des plafonds d’émissions de particules provenant des freins et des batteries. Pour les freins, les seuils sont fixés à 3 mg/km dans le cycle d’essais pour les électriques et 7 mg/km pour les véhicules hybrides et à moteurs thermiques. Le seuil est relevé à 11 mg/km dans le cycle d’homologation pour les utilitaires lourds à moteurs thermiques. Quant aux pneumatiques, une méthode d’essais pour les évaluer doit être définie avant de fixer des seuils, qui devront être connus avant le 1er avril 2030.
Informer sur les performances environnementales
Le règlement Euro 7 instaure la création d’un passeport environnemental pour chaque véhicule. Ce document comprend des informations sur ses performances environnementales du véhicule au moment de son immatriculation : limites d’émission de polluants, émissions de CO2, consommation de carburant et d’énergie électrique, autonomie électrique, durabilité des batteries, etc. Ce qui favorisera une transparence pour les usagers.