C’est aujourd’hui que la vitesse sur le périphérique parisien est abaissée de 70km/h à 50km/h. La mesure va se faire par tronçons : le premier concerne celui entre la porte des Lilas et la porte d’Orléans. Pour la limitation de l’ensemble du périphérique, il faudra attendre le 10 octobre, selon la mairie de Paris.
Il en sera de même pour la verbalisation, comme l’a indiqué Patrick Bloche, premier adjoint à la mairie de Paris sur France Bleu Paris ce matin : « Concernant les radars, il va y avoir une période d’adaptation. Il faut que l’on change les 160 panneaux et la préfecture de police, en charge des verbalisations, va adapter les radars au fur et à mesure. La période de tolérance sera de 10 jours environ. »
L’annonce de cette réduction de vitesse, bien que le dossier ne soit pas nouveau, a suscité l’opposition de la région, de fédérations professtionnelles, etc.
D'accord sur leur désaccord
Le nouveau ministre des Transports François Durovray s’était dit « pas convaincu » par cette mesure. Mais après un entretien avec la Maire de Paris Anne Hidalgo, les deux parties ont acté leur désaccord et annoncé le passage à 50km/h le 1er octobre. Le ministre a indiqué souhaiter « que les futures politiques publiques relatives au périphérique, voie empruntée par les Franciliens et non uniquement par les Parisiens, soient prises avec une approche plus collaborative et équilibrée. »
Néanmoins, indique le communiqué, « le ministre et la maire sont tombés d’accord sur la mise en place d’un suivi de la mesure associant le ministère des Transports, la Ville de Paris et la Région Ile-de France, avec un bilan complet dans un an. »
Toutefois, selon plusieurs médias dont Capital, le ministre réfléchirait à faire évoluer la législation pour que la mairie de Paris ne soit plus la seule décisionnaire sur le sujet de la vitesse sur le périphérique parisien.