La perspective de Seine-Escaut se prépare des deux côtés de la frontière. En Belgique, comme le dit l’un des articles, il reste encore beaucoup de travail à abattre d’ici à l’horizon 2028-2030 avec les échéances fixées par la décision d’exécution européenne de juin 2019 comme fil conducteur. En France, il en va de même, mais de ce côté-ci de la frontière, de nombreux chantiers et travaux sont certes indispensables dans la perspective de la future liaison mais aussi pour (re)mettre le réseau à niveau tout simplement.
Car c’est au présent que l’amélioration et la modernisation du réseau sont attendues par les professionnels qui ont eu le temps et l’envie de répondre à nos questions. Cela concerne des voies ou ouvrages existants (Condé-Pommeroeul, Lys mitoyenne, allongement de l’écluse de Quesnoy-sur-Deûle…) ou de grands projets (Mageo). L’ensemble, c’est-à-dire les chantiers du présent qui préparent aussi l’avenir, doivent permettre que demain, le Nord-Pas-de-Calais ait un rôle majeur d’interconnexion avec les autres bassins.
Parmi les événements côté infrastructure, ce printemps va voir la remise en navigation du canal de la Sambre à l’Oise autour d’activités touristiques… mais le fret est désormais dans les propos et les têtes des membres de l’association qui a œuvré pour la relance autour de cette infrastructure.
Dossier – Bassin du Nord-Pas-de-Calais, relever les défis actuels et préparer l’avenir : ● « Ce sont les plateformes qui sont stratégiques, pas de regarder passer les bateaux » ● « La priorité est de maintenir l’intégralité de nos moyens » ● Une tendance positive pour Contargo North France ● Une situation contrastée dans le Nord pour Danser ● Les enjeux pour le Nord, selon des artisans-bateliers ● Développer le fluvial et s’inscrire dans Seine Escaut ● La Belgique a un peu perdu le Nord ● Sambre à Oise, un exemple de coopération réussie ● A Béthune-Beuvry, continuer à préparer l’avenir ● Ports de Lille : ferroviaire et fluvial en plein boom ● Une « dynamique régionale » en faveur des modes massifiés ● Calais et Dunkerque, les ports en première ligne face au Brexit