Les taux de fret routier en baisse au premier trimestre 2023

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Les taux contractuels et spot du fret routier au premier trimestre 2023

Les taux contractuels et spot du fret routier au premier trimestre 2023

Crédit photo Upply
Le ralentissement des volumes au premier trimestre a entraîné une baisse des taux spot et contractuels selon une étude d’Upply, Transport Intelligence et IRU. Cette tendance devrait se poursuivre mais de façon limitée en raison de la tension du côté de l’offre.

L'indice des taux de fret routier européen publié par Upply, Transport Intelligence et l’IRU pour le premier trimestre 2023 montre que les taux spot et contractuels sont en baisse par rapport au trimestre précédent, perdant respectivement 7,5 et 2,8 points. Concernant les taux spot sur le marché européen, il s’agit de la deuxième baisse trimestrielle consécutive, « ce qui marque un changement significatif depuis le début de la pandémie de Covid », souligne le rapport. C'est en effet la première fois depuis le deuxième trimestre 2020 que les taux baissent pendant deux trimestres consécutifs. Néanmoins, les taux spot restent en hausse de 8,9 points en glissement annuel. L'indice des taux contractuels a également diminué de 2,8 points en glissement trimestriel, ce qui constitue la première baisse en six trimestres, mais il reste en hausse de 10,7 points en glissement annuel.

La baisse devrait se poursuivre…

« Avec le ralentissement des volumes et l'augmentation de la capacité disponible, la tendance à la baisse des taux de fret routier devrait se poursuivre en 2023 », prévoit l’étude qui rappelle que les prix élevés de l'année dernière continuent de freiner la croissance de l’industrie de l'Europe. Par ailleurs, elle table sur de nouvelles baisses des taux de fret routier en 2023 car « les taux d'intérêt élevés vont probablement ralentir l’augmentation de la production ». Pour Thomas Larrieu, directeur général d’Upply, « le marché semble se rééquilibrer après avoir connu une forte hausse à deux chiffres en 2022, mais jusqu'où ira-t-il ? Il est peu probable que nous revenions aux conditions qui prévalaient avant la pandémie, d'autant plus que les pénuries de capacités restent une préoccupation majeure. »

…mais sera limitée

La nouvelle baisse des prix due à la chute de la demande devrait être limitée par la tension du côté de l'offre qui engendre des coûts plus élevés, en raison des coûts de carburant qui restent élevés par rapport à 2021 mais aussi de l'aggravation de la pénurie de chauffeurs qui détériore les capacités. « Toute augmentation de la demande de la part des économies européennes aggravera encore la pénurie de conducteurs, ce qui, à son tour, limitera la croissance économique, précise Vincent Erard, Directeur Senior - Stratégie et Développement de l'IRU. Nous ne pouvons pas perdre de vue le problème. Nous devons continuer à faire pression pour obtenir des solutions immédiates et structurelles à la pénurie de conducteurs. »

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