C’est le retour de la mobilisation d’une partie du monde agricole. Les syndicat FNSEA et les JA (jeunes agriculteurs, liés à la FNSEA) ont lancé un nouveau cycle de mobilisation. Des actions ont débuté dès dimanche après-midi ; 82 actions auraient été recensées par la FNSEA, opérations escargot, panneaux retournés, etc. Ces mobilisations vont inévitablement impacter le trafic. L’Union TLF a mis en place pour ses adhérents une page permettant de suivre le mouvement.
France Info suit également le mouvement avec un point région par région, de même qu'Autoroute info.
Les agriculteurs veulent protester contre l’accord de libre-échange, en discussion, entre l’UE et le Mercosur. Ils déplorent également le manque de concrétisation des 70 engagements qui avaient été pris par le gouvernement Attal, les mauvaises récoltes, maladies animales émergentes, leurs faibles revenus.
Des entreprises du TRM déjà fragilisées
Au début de l’année, un mouvement d’agriculteurs avait déjà entrainé de grandes difficultés pour des entreprises du TRM. C’est pourquoi, en amont des nouvelles manifestations qui étaient annoncées, l’OTRE avait déjà tenu à alerter le ministre des Transports au cours de son congrès qui s’est déroulé le 13 novembre : « Nos entreprises, qui se trouvent dans une situation de forte fragilité, abordent les mois de novembre et décembre, période de forte activité, avec une appréhension certaine, a souligné Alexis Gibergues, président de l’OTRE . Nos véhicules ne peuvent pas et ne doivent pas subir le moindre blocage, comme cela avait été le cas lors du précédent conflit agricole, au début 2024. Nombre de nos véhicules, et de transporteurs, avaient alors été directement ciblés, causant des dégâts, matériels, financiers, physiques et psychologiques. »
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Florence Berthelot (FNTR) : Avec le mouvement des agriculteurs, « des entreprises sont à l’agonie »
