Résultats : Scania France limite la casse en 2022

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Porteur Scania

Les immatriculations de porteurs chez Scania se sont maintenues en 2022.

Crédit photo Scania
La filiale française du constructeur Scania a dressé le bilan de son activité 2022. L’occasion de revenir sur son exercice financier mitigé mais également sur ses développements en matière, entre autres, de transition énergétique.

Le 26 avril à Paris, le constructeur de poids lourds Scania France a présenté et commenté le bilan de son activité en 2022. Et l’année a été mitigée. Sur la période, le groupe, qui recense 26 927 salariés, a vu ses livraisons de camions (toutes motorisations confondues) chuter à 80 238 unités (contre 85 930 en 2021). En intégrant ses autres activités (autocars/bus et solutions de motorisations), le constructeur est parvenu à générer un chiffre d’affaires de 170 milliards de couronnes suédoises (environ 15,3 Md€), avec un bénéfice net de 709 M€. Selon Carl Pattyn, le groupe a limité la casse dans un contexte de perturbations de flux de livraison et d’inflation à la suite du conflit en Ukraine.

Sur le premier trimestre 2023, le constructeur a enregistré une part de marché (PDM) de 11,7 % dans l’Hexagone. Sur les tracteurs immatriculés, la part de marché a augmenté comparé à la même période l’année dernière, atteignant 10,3 %. Les immatriculations sur les porteurs s’établissent à 11,2 %, à un niveau stable par rapport à 2021. « De janvier à mars 2023, Scania recense 1 615 immatriculations, soit une hausse de 45 % par rapport au premier trimestre 2022 », souligne Éric Darné, directeur commercial chez Scania France.

Cap sur la transition énergétique

Le groupe Scania a profité de l’événement pour rappeler ses développements en faveur la transition énergétique. « Notre stratégie d’orientation vers un transport durable s’appuie sur quatre piliers : une offre de véhicules au rendement énergétique optimisé, le recours aux énergies alternatives et à l’électrification, le transport sûr et intelligent, et un service proactif », indique Carl Pattyn, président de Scania France. En matière de véhicules à énergies alternatives, le groupe est le deuxième acteur derrière Iveco, avec 25,8 % du marché. Le constructeur propose tout un panel de solutions : camions gaz, B100 exclusif (récemment homologué en France), électrique et même éthanol.

Pour convaincre les transporteurs, la société a lancé une offre dédiée aux énergies alternatives, Scania Rent. Elle permet aux entreprises de louer des tracteurs s’appuyant sur l’électrique à batteries (BEV), le B100 et le gaz, ainsi que des porteurs à moteur hybride rechargeable (BHEV). Pour convaincre des bienfaits de l’électrification des flottes, Scania a mis à disposition 10 véhicules de démonstration (tracteurs et porteurs) en BEV et BHEV. « En ce qui concerne l’hydrogène, les travaux sont en cours que ce soit sur la combustion ou sur la pile à combustible. Mais la gamme utilisant cette énergie chez Scania devrait être restreinte à certains usages, car une partie de la manne en hydrogène renouvelable disponible devrait être captée par les industries et l’aviation », indique Gilles Baustert, directeur marketing chez Scania France.

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