- UENF et OEB : mieux faire entendre la voix des opérateurs fluviaux en Europe
- La navigation intérieure doit sortir de l’ombre et du silence
- SNTC-Carline, une chaîne logistique équilibrée entre 3 modes
- Valoriser la rupture de charge
- Une stratégie volontariste en faveur du report modal
- Flexiloire : 5 ans pour atteindre la rentabilité
- Amener les clients à des solutions performantes
- Adaptation et réactivité sont nécessaires
- Un chargeur décide toujours sur 1 conteneur, 1 délai, 1 coût
- (Re)payer la route à son juste prix
- Le transport combiné rail-route, une solution d’avenir
- Être à l’écoute du client
Paul Goris (à droite sur la photo) a été désigné comme président de la nouvelle plate-forme commune, Christiaan Van Lancker (à gauche) occupe la fonction de vice-président. La coordination des cinq groupes de travail communs a été confiée à Nik Delmeire (deuxième en partant de la gauche), qui a longtemps été un des principaux porte-parole européens des chargeurs (ESC) et qui passe ainsi dans les rangs des opérateurs fluviaux. Il pilotera en outre le travail du comité conjoint qui se penchera sur les thèmes du verdissement et de l’innovation.
Une révolution mentale
« Nous offrirons à tous nos interlocuteurs un nouveau niveau d’expertise. Il existe un nombre important de domaines où nous pourrons ainsi contribuer de façon plus proactive au processus décisionnel », a déclaré Paul Goris.
Henrik Hololei, directeur-général de DG MOVE, a salué ce « pas en avant » en soulignant la nécessité pour la navigation intérieure d’intégrer les évolutions nouvelles. « Le transport fluvial reste numériquement isolé du reste du secteur du transport, a-t-il notamment constaté. La numérisation lui offre la possibilité d’acquérir une position clé dans les corridors européens, mais cela dépend aussi de la capacité du secteur à opérer une révolution mentale. Il lui manque toujours une vision globale et un plan d’action pour atteindre cet objectif ». Nik Delmeire a promis que développer « une vision, une mission, un plan d’action » figure en tête des objectifs de l’European IWT Platform.
A la question de savoir pourquoi l’UENF et l’OEB n’ont pas opté pour une fusion, Paul Goris a répondu qu’il n’excluait aucune option et que de nouvelles étapes dans le renforcement des liens sont à l’étude, mais qu’une fusion « n’est pas un but en soi » et qu’il faut surtout éviter de brusquer les choses. « Ce n’est pas pour tout de suite », a indiqué le président de l’UENF. « Tout en son temps », a ajouté Christiaan Van Lancker pour l’OEB.