Défaut d’arrimage : répondez à l'enquête de l'INRS !

Illustration. Afin de faire baisser le nombre d'accidents liés à l'arrimage, l'INRS interroge les professionnels sur les situations ayant pu générer un accident.

Crédit photo Christophe Barette
L’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) lance, jusqu’en mai 2025, une enquête en ligne à destination des professionnels du transport routier de marchandises et des entreprises de la logistique. Les retours d’expérience vont permettre à l’Institut d’étudier les situations à risques liées à un défaut d’arrimage, et ainsi de concevoir un guide dédié aux bonnes pratiques et à la prévention.

INRS, kesaco ? L'Institut National de Recherche et de Sécurité est une association à but non lucratif, créée en 1947 sous l’égide de la Sécurité sociale, qui couvre la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles de l'ensemble des salariés du régime général. Il est géré par un conseil d'administration paritaire constitué de représentants d'organisations d'employeurs et de salariés.

Selon une étude publiée par l’INRS en 2021, étaient survenus en France environ 2 500 accidents du travail liés à un défaut d’arrimage, ayant causé entre 80 et 135 hospitalisations, mais aussi et surtout entre 12 et 28 décès, de professionnels ou usagers de la route. 

L'arrimage est pourtant normalisé. La norme de dimensionnement des arrimages (EN 12195-1) a pour but d’aider les transporteurs à déployer des moyens adaptés pour sécuriser leur chargement. Elle concerne « la conception des méthodes d'immobilisation (blocage, arrimage et combinaison) des charges dans le cadre du transport par véhicules routiers ou parties de ces derniers (camions, remorques, conteneurs, carrosseries mobiles) », comme le rappelle l'Institut dans son document.

Améliorer la prévention reste d'actualité. Afin de réduire le nombre d' accidents du travail, l'Institut va créer un guide de bonnes pratiques. L'INRS va donc interroger les professionnels. L'étude en ligne, menée en partenariat avec l’Observatoire National Interministériel de Sécurité Routière (ONISR) prend la forme d'un questionnaire.

 « L’objectif de l’INRS est d’analyser les pratiques liées à l’arrimage en dressant, au préalable, un état des lieux des situations professionnelles ayant pu générer un accident, lors de phases opérationnelles de transport ou de déchargement de marchandises, explique Jérôme Rebelle, responsable d’études à l’INRS. Les données recueillies vont nous permettre ensuite de définir des configurations types, simulées numériquement en laboratoire ou lors d’essais. À terme, l’INRS synthétisera toutes ces informations pour élaborer un guide des bonnes pratiques et de prévention des risques d’arrimage ».

Le questionnaire est réparti en deux volets distincts à destination des salariés d’entreprises :

  • du transport routier de marchandises : conducteurs de poids lourds, chefs de quai, gestionnaires, chefs d’entreprise…
  • chargées de la réception de marchandises : opérateurs, manutentionnaires, caristes, responsables logistiques, chefs de quai, chefs d’entreprise…

Pour participer à l'étude, cliquez sur ce lien : Défauts d'arrimage et accidents de poids lourd - 1/129 (inrs.fr)

Les réponses envoyées sont strictement confidentielles. Et les données recueillies, anonymisées et uniquement utilisées le temps de l’étude précise l'Institut.


À lire également : La Fondation Carcept Prev a développé l’application Protégeons la route, destinée aux professionnels du transport. Son objet est de prévenir le risque routier. L’application propose des rappels de bonnes pratiques et des conseils en cas d’urgence.

 

 

 

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