Le 13 février, l’IRU a donné son avis sur le texte proposé par l’Europe en vue de la révision de la loi régissant le transport routier d’animaux vivants. Si l’organisation internationale « reconnaît les efforts de la Commission européenne pour améliorer les règles actuelles », elle met en lumière que des règles plus nombreuses et plus strictes « ne vont pas remédier aux défis du bien-être animal durant le transport. « Nous ne pourrons améliorer le bien-être des animaux en cours de transport et les conditions d'exploitation des entreprises de transport routier qu'en rendant les règles qui les régissent plus compatibles », indique Raluca Marian, représentante de l’IRU à Bruxelles.
Trois axes d’amélioration
Selon l’IRU, les législateurs devraient revoir leur copie sur trois principaux points. D’une part, la responsabilité des différentes parties de la chaîne logistique doit être affinée afin de permettre une plus grande flexibilité dans l'organisation et l'utilisation des véhicules. Ensuite, l’ensemble du personnel impliqué dans le transport d’animaux vivants (pas seulement les conducteurs et les accompagnateurs) doit être mieux formé. Enfin, l’IRU préconise d’améliorer « la compatibilité des durées de transport des animaux avec les règles sociales, telles que les règles relatives au temps de travail, de conduite et de repos, qui régissent le transport routier ».