Un communiqué du 20 juin 2020 du Premier ministre liste « un nouveau train de mesures supplémentaires de dé-confinement pour la période estivale » après une réunion ce jour-là du Conseil de défense et de sécurité nationale (CDSN).
Le document indique qu’à partir du 11 juillet, qui marque la fin de l’état d’urgence sanitaire sur le territoire métropolitain, « les croisières fluviales seront de nouveau autorisées ».
La compagnie CroisiEurope va donc pouvoir relancer son activité à partir de la mi-juillet pour les croisières sur les fleuves français, pour laquelle elle est prête (voir notre article).
La question du nombre de personnes à bord
Concernant les croisières en mer entre les ports maritimes, une reprise est soumise à une décision « en coordination avec les partenaires européens pour les navires dont la capacité ne dépasse pas une limite fixée par arrêté ministériel ».
Les croisières maritimes internationales doivent, pour le moment, attendre septembre « sous réserve d’une nouvelle évaluation de la situation épidémiologique ».
A moins d’une éventuelle évolution d’ici la mi-juillet, cela signifie notamment que les croisières maritimes quelles qu’elles soient n’ont pas de date précise de reprise. Pour les croisières en mer entre ports maritimes européens, des discussions seraient en cours entre la France, l’Italie et l’Espagne.
La difficulté pour les navires de croisières maritimes reste le nombre de personnes à bord, donc dans des espaces plutôt fermés, qui dépasse bien souvent les 5 000 passagers, en plus des autres mesures de protection sanitaire à mettre en place pour préserver la santé de tous. Sachant que, par exemple, « la jauge maximale est de 5 000 personnes » jusqu’au 1er septembre pour de grands événements organisées en extérieur comme dans des stades. Toutefois, « un nouvel examen de la situation épidémiologique nationale sera réalisé mi-juillet pour décider si un assouplissement est possible pour la deuxième partie du mois d’août ».