OOCL, qui ne déplore pas de navires touchés jusqu’à présent, avait ouvert le bal en suspendant tous ses services vers les ports maritimes israéliens à la mi-décembre, rendant sa décision publique et faisant valoir des « problèmes opérationnels » sans plus de précisions. Une décision que certains ont raillé comme un message à caractère politique.
Ce faisant, la filiale du groupe Cosco s’était désolidarisée de l’approche globale du groupe chinois au sujet de la situation en mer Rouge où « le risque géopolitique accru » comme il est nommé par euphémisme se concentre sur les navires marchands.
Cette fois, selon le média israélien Globes, Cosco, qui n'a pas fait d'annonce officielle ni confirmé, serait sur le point de faire de même.
Si tel était le cas, l'armateur israélien ZIM perdrait l'accès à ses accords de coopération entre l’Asie et et Israël et devrait y pallier par ses propres moyens.
La rédaction