Le ministère américain de l'agriculture (USDA) a fait état d'un accord portant sur 220 000 t de blé tendre rouge d'hiver qui seront à expédier à la Chine dans le cadre de la campagne de commercialisation américaine en cours depuis le 1er juin.
Il s'agit de la première vente quotidienne de blé américain depuis novembre. Les ventes quotidiennes sont annoncées lorsqu'une seule réservation de céréales ou d'oléagineux américains dépasse les 100 000 t, ce qui se produit plus souvent pour le maïs et le soja américains.
Les achats importants de blé américain par la Chine ont été rares ces dernières années. La dernière vente quotidienne remonte à juillet 2021.
Seules sept ventes quotidiennes de blé américain, toutes destinations confondues, ont été confirmées entre 2021 et 2022. Les prix élevés du marché et la baisse des disponibilités aux États-Unis ont réduit la part des exportations américaine, qui devrait tomber à un niveau historiquement bas, de 9 % en 2023-24, selon l'USDA.
Retour de la Chine dans le jeu
En revanche, la Chine revient dans le jeu, représentant 7 % des expéditions de blé américain en 2022-23 en tant que quatrième destination.
Les abondantes récoltes en Australie et sa plus grande proximité en ont fait le premier fournisseur de blé de la Chine, représentant plus de 40 % des importations. Mais El Nino pourrait être fatal à la récolte australienne.
La chine a par ailleurs acheté jusqu'à 600 000 t de blé français il y a trois semaines.
Parmi les trois premiers importateurs mondiaux
Ces dernières années, la Chine a été l'un des trois premiers importateurs mondiaux de blé, mais ces importations ne représentent qu'une infime partie de sa consommation annuelle de blé.
Les dispositifs de soutien publics en Chine maintient généralement les prix des céréales au-dessus des cours mondiaux, favorisant parfois les importations au détriment des approvisionnements nationaux.
La faiblesse des prix du blé américain l'a rendu compétitif ces derniers temps par rapport à ses rivaux bien que l'abondante offre en Russie, premier exportateur, ait maintenu la pression sur le marché mondial.
La rédaction