Golfe de Fos : la localisation du deuxième parc éolien flottant se précise à peine

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Eolienne flottante

La localisation du deuxième des trois parcs éoliens flottants français actuellement envisagés a été confirmé dans le golfe de Fos-sur-Mer, à 22 km des côtes. Mise en service prévue en 2031 avec une puissance de 250 MW en première phase.

Crédit photo ©Eiffage
De nouveaux appels d’offres pour l’éolien offshore vont être lancés d’ici la fin de l’année pour attribuer 2,5 GW supplémentaires. Le rythme des installations doit encore être accru pour que l’éolien en mer puisse représenter le quart de la production électrique française en 2050.

Disposer, au large des côtes françaises, de 18 GW d’éolien offshore en 2035 et de 40 GW en 2050 nécessite d’accélérer les projets en cours. C'est la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, qui l'affirme elle-même. Elle en a fait part le 19 juin lors du salon Seanergy dédié aux énergies marines renouvelables.

Dans le même temps, le communiqué de presse envoyé aux rédactions portant sur la localisation du deuxième des trois parcs éoliens flottants français contient peu d'éléments tangibles. Situé au sud-ouest du port de Fos-sur-Mer, il sera implanté dans la partie la plus au sud de la macro-zone définie en 2018 comme « à potentiel » pour l’éolien.

En dehors des eaux territoriales françaises

Comme le parc situé à l’Est de Port-la-Nouvelle, dont l’emplacement exact avait été décidé en mars dernier, celui du golfe de Fos sera de ce fait situé juste en dehors des eaux territoriales françaises. Chacun aura une puissance de 250 MW, soit 10 à 20 éoliennes par parc.

Le début travaux est prévu en 2027 pour une entrée en exploitation en 2031. Une extension ultérieure de 500 MW est prévue.

Neuf parcs à des stades de développement diverses

Outre le parc de Saint-Nazaire, déjà en exploitation depuis fin 2022, et ceux de Saint-Brieuc et Fécamp, qui doivent entrer en service d’ici la fin de l’année, d’autre sont soit en construction (Courseulles-sur-Mer), en développement (Yeu-Noirmoutier et Dieppe-Le Tréport) ou déjà attribués mais en attente d’autorisation (Dunkerque et Centre-Manche 1). Soit un total de 4,5 GW.

Quatre autres appels d’offres ont été lancés (2021) en Centre-Manche 2 et Sud-Atlantique, en Bretagne et les deux sites méditerranéens évoqués précédemment. En 2031, si tout se déroule comme prévu, ce sont donc 8 GW qui seront installés.

Coup d’accélérateur nécessaire

Pour atteindre 18 GW en 2035, un sérieux coup d’accélérateur est donc nécessaire. Le gouvernement devrait lancer, d’ici la fin de l’année, de nouveaux appels d’offres pour l’extension des parcs déjà identifiés, au total de 2,5 GW. Il est probable que d’autres suivent rapidement si l’objectif visé doit être maintenu.

Étienne Berrier

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