Terminé l’huile de palme importée pour alimenter la bioraffinerie de La Mède, en fonctionnement depuis 2019. À l’occasion de son premier grand arrêt technique prévue pour 2024, TotalEnergies va configurer les installations pour traiter davantage d’huiles de cuisson usagées et de graisses animales qui constituent l’huile végétale hydrotraitée. Le HVO réduit l'impact environnemental (de 50 à 90% selon les huiles) sans intervention technique sur les véhicules à moteur thermique diesel.
Le groupe investira 70 M€ afin d’avoir la capacité de traiter jusqu’à 100 % de déchets issus de l’économie circulaire pour produire des biocarburants et répondre à une demande croissante de décarbonation des industries maritime, arienne et terrestre.
500 000 t par an de diesel renouvelable.
« Les besoins du transport aérien vont être colossaux. Selon les projections, le secteur consommera 500 Mt de carburant en 2050 et, pour atteindre la neutralité carbone, il faudra produire 350 Mt de carburant d’aviation durable, des biocarburants et des e-fuels », souligne Jean-Michel Diaz, directeur régional Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse TotalEnergies.
La bioraffinerie, qui traite actuellement 150 000 t d’huiles usagées (collectées par Veolia), offre une capacité totale de production de 500 000 t par an de diesel renouvelable.
« Ce nouvel investissement majeur pour un site industriel en France permet à la bioraffinerie de la Mède de poursuivre sa transformation initiée en 2015. La Mède est un exemple de reconversion industrielle réussi », avance Bernard Pinatel, directeur général de la branche Raffinage-Chimie de TotalEnergies.
Nathalie Bureau du Colombier