La grève du zèle des douaniers s'éternise à Calais, comme au départ de l'Eurostar à Paris. Face au désarroi des transporteurs bloqués de longues heures aux abords du terminal Eurotunnel et sur l'autoroute A16, et à l'inaction des pouvoirs publics qui ont longtemps laissé les conducteurs attendre dans une situation sanitaire précaire, la Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR) a organisé une opération de soutien, le 18 mars au soir.
Cette grève du zèle aux abords du port de Calais ainsi qu’au niveau d'Eurotunnel paralyse la circulation locale aussi bien pour les véhicules allant vers la Grande Bretagne que pour ceux circulant uniquement dans la région. Le 18 mars au soir, une vingtaine de transporteurs aux côtés de l'équipe de la FNTR ont initié un mouvement destiné à prouver qu’il était possible de fluidifier la circulation dans la région en mettant en place la bonne méthodologie de régulation du trafic. La clé ? Distinguer les PL allant vers la Grande-Bretagne de ceux circulant en local, et anticiper les aires de stockage plus en amont pour éviter les congestions. La méthode a vite prouvé son efficacité.
"Cela fait des jours que nos conducteurs souffrent de ces temps d'attente (pouvant aller jusqu'à 8h et plus) sans bénéficier des commodités les plus élémentaires comme la nourriture, l’eau et des sanitaires, déplore la FNTR. Et cela fait des jours que la FNTR, au niveau national comme au niveau local, se bat pour que ces conditions s’améliorent. Il en va du respect pur et simple de ces professionnels. Les choses ont commencé à bouger en fin de semaine dernière. De l’eau, des vivres ont été distribués, des WC mobiles mis en place. Mais nous restons vigilants.
"Au-delà de cet aspect humain, qui à lui seul justifie notre mécontentement et notre mobilisation, l’impact économique sur nos entreprises est extrêmement préoccupant, poursuit la FNTR. Pour les transporteurs, chaque minute d’arrêt représente un euro de perte par camion. En moyenne, les transporteurs ont réalisé une perte sèche de 600 euros par camion et par jour depuis le début du mouvement des douaniers".
Cette grève du zèle aux abords du port de Calais ainsi qu’au niveau d'Eurotunnel paralyse la circulation locale aussi bien pour les véhicules allant vers la Grande Bretagne que pour ceux circulant uniquement dans la région. Le 18 mars au soir, une vingtaine de transporteurs aux côtés de l'équipe de la FNTR ont initié un mouvement destiné à prouver qu’il était possible de fluidifier la circulation dans la région en mettant en place la bonne méthodologie de régulation du trafic. La clé ? Distinguer les PL allant vers la Grande-Bretagne de ceux circulant en local, et anticiper les aires de stockage plus en amont pour éviter les congestions. La méthode a vite prouvé son efficacité.
Pas d'accueil des conducteurs
"Cela fait des jours que nos conducteurs souffrent de ces temps d'attente (pouvant aller jusqu'à 8h et plus) sans bénéficier des commodités les plus élémentaires comme la nourriture, l’eau et des sanitaires, déplore la FNTR. Et cela fait des jours que la FNTR, au niveau national comme au niveau local, se bat pour que ces conditions s’améliorent. Il en va du respect pur et simple de ces professionnels. Les choses ont commencé à bouger en fin de semaine dernière. De l’eau, des vivres ont été distribués, des WC mobiles mis en place. Mais nous restons vigilants.
1 € de perte par camion
"Au-delà de cet aspect humain, qui à lui seul justifie notre mécontentement et notre mobilisation, l’impact économique sur nos entreprises est extrêmement préoccupant, poursuit la FNTR. Pour les transporteurs, chaque minute d’arrêt représente un euro de perte par camion. En moyenne, les transporteurs ont réalisé une perte sèche de 600 euros par camion et par jour depuis le début du mouvement des douaniers".