Que se passe-t-il ? Les syndicats de salariés du transport routier et de la logistique souhaitent avoir des réponses claires du gouvernement et des employeurs, notamment sur des hausses de salaires.
Dans les secteurs du transport et de la logistique, les premiers coefficients sur les grilles de salaires débutent en dessous du Smic (11,65 € brut/h, soit 9,23 € net).
Les représentants des salariés revendiquent des augmentations sur tous les coefficients, qui équivalent au minimum au niveau de l'inflation. "Les entreprises doivent prendre en compte le coût de la vie qui a beaucoup augmenté", explique un représentant syndical.
Cette mobilisation prend corps alors que les négociations annuelles obligatoires (NAO) patinent dans le transport routier comme dans la logistique.
Y a-t-il d'autres revendications ? Les syndicats demandent également des améliorations des conditions de travail. Ils insistent sur le chargement et déchargement des marchandises, opérations qui ne doivent plus être réalisées par les conducteurs. C'est ce qui a été décidé en Espagne et au Portugal. L'ancien ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, en avait pris l'engagement, mais les syndicats craignent que son remplaçant, Patrice Vergriete, ne revienne en arrière.
Ont-ils des revendications autour des JO ? Les représentants syndicaux demandent que, pendant la période des Jeux Olympiques, les convoyeurs de fonds puissent rouler sur les voies réservées et ne soient pas identifiés avec un flocage "Sécurité" sur leurs vêtements, ce que prévoit l'arrêté du 18 juillet 2023 relatif aux tenues des agents privés de sécurité.
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