L'Officiel des transporteurs : Le projet d’accord constitutif de l’Opco Mobilité reste pour l’instant en suspens, l’aval de la seule CGT n’atteignant pas les 30 % requis. Quelle vision portez-vous sur ce blocage ?
Claude Blot : Les échéances étaient trop rapprochées. Nous avons commencé les travaux en septembre et nous devions trouver un accord avant le 31 décembre. Nous aurions probablement pu parvenir à un accord si nous avions eu quinze jours supplémentaires. Par ailleurs, des malentendus se sont ajoutés. Pour constituer l’Opco, il nous a fallu définir un périmètre, ce qui impliquait beaucoup de travaux, de rencontres avec des partenaires éventuels et de nouvelles négociations.
L'OT : Les syndicats déplorent par ailleurs la représentation par conseil de métier et non par organisations syndicales. Que leur répondez-vous ?
C. B. : Pour organiser l’Opco, nous avons adopté, avec la FNTR, un système "bottom up". Nous l’avons bâti à partir des conseils de métier et avons réfléchi à leur représentation dans l’assemblée générale et le conseil d’administration. Cela nous semble un modèle d’organisation qui prend en compte mieux que tout autre la réalité du travail à accomplir. La fonction première d’un Opco est avant tout de financer les contrats en alternance et la formation du personnel des entreprises employant moins de 50 salariés.
L' OT : Vous envisagiez de prendre la présidence de l’Opco Mobilité. Qu’en est-il aujourd’hui ?
C. B. : J’ai beaucoup hésité car prendre cette fonction impliquait de s’engager quatre années : deux années à la présidence puis deux autres à la vice-présidence. J’ai décidé de me retirer. Je reste parfaitement serein par rapport au travail accompli. Je n’ai jamais supporté la médiocrité, pas plus aujourd’hui qu’hier. J’espère que l’Opco Mobilité se constituera dans les meilleures conditions et je ferai tout ce que ce qui est en mon pouvoir pour que TLF y participe.
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