Le chiffre d’affaires de GT Solutions devrait atteindre 235 millions d’euros en 2024, correspondant à une hausse minimale de 3% par rapport à 2023. Celui-ci se repartira à égalité entre ses deux métiers, le « dédié » (location de véhicules avec conducteur) et les « réseaux spécialisés » (distribution spécialisée et commission de transport). Pour l’année 2025, le groupe basé à Bassens (33) anticipe un niveau d’activité équivalent à celui de cette année. L’an prochain, GT Solutions continuera à électrifier son parc qui compte 1400 moteurs. « Nous disposons déjà de 121 moteurs GNV. La demande en B100 est actuellement forte mais notre conviction de long terme est en faveur de l’électrique. Il est important de commencer l’électrification du parc suffisamment tôt pour acquérir de l’expérience d’autant que l’adaptation des matériels requise par les secteurs d’activité dans lesquels nous opérons intéresse à la fois les constructeurs et les carrossiers et que la technologie est au point et adaptée à nos besoins », détaille Matthieu Sarrat, le directeur général.
GT Solutions comptera d’ici la fin de l’année de trente véhicules électriques sur son parc, plusieurs typologies étant concernées (fourgon, plateau, grue, frigo). C’est certes moins que la cinquantaine visée un an plus tôt: « Nous allons au rythme de nos clients, notre rôle consistant également à faire de la pédagogie », modère Matthieu Sarrat, ce rythme d’électrification devant demeurer équivalent sur les deux à trois prochaines années.
Un premier rapport RSE
Après avoir produit un premier rapport RSE en 2023 qui permet de « recenser l’ensemble des initiatives déjà prises » et avoir désigné un coordinateur RSE au sein du groupe, GT Solutions entend aller plus loin. Le directeur général identifie plusieurs chantiers: « Sur nos plateformes, il y a des actions à mener en matière de récupération ou de retraitement de l’eau, de préservation de la biodiversité. Un enjeu important concerne le prolongement de la durée de vie des véhicules, pour lequel le rétrofit peut être une solution. Le dialogue avec les salariés sur les questions environnementales est à approfondir alors que l’émergence des circuits courts nous incite à repenser notre organisation commerciale afin d’aller à la rencontre de nouveaux acteurs ».