Comme lors de son audition devant la commission du développement durable, le ministre des Transports François Durovray a rappelé les enjeux de décarbonation du transport notamment via le mix énergétique.
Des objectifs chiffrés
Autre sujet qu’il avait déjà évoqué dans sa précédente audition : l’entretien et la préservation des infrastructures. Il précise ici les moyens qui y seront alloués dans le PFL 2025, en cours de discussion et qui devrait arriver au Sénat le 5 novembre.
Il a confirmé l’objectif initial d’Elisabeth Borne de consacrer 100 milliards d'euros pour le ferroviaire d'ici 2040. « (Cela) reste la feuille de route du Gouvernement, nous devrons en sécuriser l’exécution », a-t-il indiqué. Le fluvial devrait également bénéficier d’une attention particulière avec une augmentation des recettes affectées des Voies navigables de France de 5% et de l’élaboration à venir d’une stratégie nationale fluviale.
L’Agence de financement des infrastructures de transport de France disposera en 2025 de 3,7 milliards d’euros de recette affectées, un montant qu’il précise « en baisse ».
Ainsi, il indique que les crédits du programme 203 « infrastructures et services de transport » augmentent dans le PLF de 2% en 2025, soit 94M€ supplémentaires. « Cette hausse permettra notamment de financer la régénération des infrastructures, avec une croissance de 4,5% des moyens dédiés. Les budgets dédiés à l’entretien du patrimoine routier et portuaires sont préservés, et nos engagements pour le fret ferroviaire sont tenus avec une hausse de plus de 10% », précise-t-il.
Comme lors de sa précédente audition, il a abordé une réflexion à venir sur l’avenir du financement des mobilités, avec dans le viseur la fin de la concession des autoroutes en 2031 et 2036.