Vous avez récemment intégré de nouvelles fonctionnalités à Dashdoc TMS, en quoi consistent-elles ?
L’un des gros enjeux pour les transporteurs, c’est leur grand nombre de tâches administratives sans valeur ajoutée. Notre but est de minimiser le temps de création des ordres de transport, en se connectant avec les plateformes du transport, mais aussi en générant automatiquement des ordres de transport grâce à l’IA, qui nécessitent une simple vérification de la personne.
Notre deuxième axe, dans le cas où la lettre de transport papier est scannée par le conducteur, est d’analyser les documents pour comparer les informations avec celles entrées dans le logiciel et de signaler les écarts. Par exemple, dans le vrac, il y a beaucoup d’enjeux autour du bon de pesée, sur lequel figurent les quantités livrées et facturées. Avec cet apport, on peut passer d’opérations manuelles à un simple contrôle de ce qui est signalé comme une anomalie.
Un autre point, qui devrait être opérationnel début 2025, concerne le contrôle de factures. Notre logiciel pourra analyser l’écart entre la facture du sous-traitant et ce que le transporteur avait prévu de payer.
L’idée de notre logiciel est de proposer une aide à l’exploitation. Par exemple, pour créer le planning, notre logiciel indique le CA par kilomètre parcouru, le temps de conduite estimé etc. Nous avons récemment sorti une vue du planning par heure, pour que le transporteur voit ce qui est prévu pour le conducteur, avec une mise à jour tout au long de la journée.
Quels sont les apports concrets de Dashdoc pour les dirigeants d’entreprises de transport au quotidien ?
Aujourd’hui, nous travaillons avec plus 1000 clients, de l’indépendant à des entreprises de plusieurs centaines camions. Dashdoc est un logiciel structurant pour l’entreprise. Il aide à faire grandir l’entreprise de façon stable et sur le long terme, puisqu’on a des données de rentabilité, sur les kilomètres parcourus, les gains sur chaque transport… Ensuite, plus qu’un gain de temps, Dashdoc permet la suppression des tâches administratives. Et comme beaucoup de tâches disparaissent, la collecte de l’argent des factures est plus rapide. À l’heure où il y a beaucoup de faillites dans le transport liées à des problèmes de trésorerie, c’est un point important !
Il y a aussi un gros enjeu de compétitivité, car Dashdoc apporte un suivi en temps réel des clients, ce qui permet de leur proposer un service différenciant. On peut les inviter sur un portail client pour retrouver le transport en temps réel, les factures avec justificatifs, les documents de livraison, etc. C’est un gain de temps pour eux, donc cela devient plus intéressant de travailler avec les transporteurs qui proposent ces services. Enfin, l’enjeu de toutes les entreprises de transport est de préserver leur marge et en cela Dashdoc permet au transporteur de voir où en sont les transports, d’avoir le CA par conducteur, par journée, par kilomètre, d’avoir des données sur la facturation.
Quels sont vos projets de développement ?
Jusqu’à présent, nous n’étions pas les meilleurs sur la messagerie, nous allons donc investir pour pouvoir travailler avec ces transporteurs qui attendent des fonctionnalités adaptées. Ensuite, nous allons travailler à l’amélioration et l’automatisation des connecteurs EDI et nous allons intégrer à notre logiciel une messagerie interne. Parmi les améliorations que nous envisageons d’apporter, nous voulons par exemple aider les transporteurs à mieux analyser et facturer leurs temps d’attente, ce qui peut représenter une marge de négociation et une source de revenus pour eux. Et puis, nous allons nous attaquer au marché américain ! C’est un gros projet, que nous avons la capacité de mener et l’objectif serait d’avoir nos premiers clients d’ici la fin d’année, début 2025.
