« Cette garantie cyber comporte trois volets : une intervention immédiate 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 afin de sécuriser le système informatique, une indemnisation dommage à l’entreprise avec une prise en charge de la perte d’exploitation avec une prise en charge de la reconstitution des données et, enfin, l’indemnisation des dommages au tiers », détaille Ghislain Gelpi. Selon lui, 60 % de ses clients transporteurs, principalement des entreprises de taille importante, auraient souscrit une telle offre avant d’être attaqués.
Il existe deux types de souscription. « Pour les entreprises réalisant jusqu’à 50 M€ de chiffre d’affaires, nous proposons une formule pack allant de 400 € à 1 500 € HT par an. » Pour celles réalisant un volume d’affaires supérieur, il existe une offre sur-mesure, moyennant une prime annuelle pouvant grimper à 70 000 € environ. Ici, « la souscription est plus complexe avec de nombreux questionnaires à remplir afin de connaître la maturité du client sur les différents systèmes (sauvegarde, anti-intrusion, mot de passe). Des tests sont donc réalisés avec les noms de domaine afin d’obtenir une notation. Si le résultat est inférieur à 60 %, cela signifie que l’entreprise n’a pas les prérequis suffisants et que son système est trop vulnérable. Elle n’est donc pas assurable ». Et d’ajouter : « Nous avons le cas d’un transporteur lyonnais qui a été attaqué en 2023. Ce dernier avait souscrit un contrat sur-mesure. Il a contacté le numéro d’urgence, ce qui a permis de sécuriser les systèmes très rapidement et déclarer à la Cnil [Commission nationale de l’informatique et des libertés, NDLR] les datas qui ont été volées. Cela n’a pas dépassé le stade de l’intervention immédiate. Malgré tout, ce sinistre a coûté entre 20 000 et 25 000 € »
