Hyperactif sur le marché de l'affrètement, de la construction neuve et de l’achat de seconde main en 2021, le transporteur avait mis la main, entre août 2020 et janvier 2022, sur 128 porte-conteneurs de seconde main, ajoutant une capacité de 500 000 EVP à sa flotte (la taille de celle de ZIM). Le transporteur genevois y aurait consacré 4 Md$.
L’entreprise serait sur le point de signer pour 28 commandes fermes de porte-conteneurs au GNL d'une capacité de 7 500 à 8 000 EVP, indique Alphaliner. Désireux de mettre la main sur ces navires le plus rapidement possible, MSC aurait fait le choix de répartir les commandes entre trois chantiers navals, dont deux en Chine et un en Corée du Sud.
À l'heure actuelle, les contrats n'en seraient qu'au stade de la « lettre d'intention », mais des sources de courtage affirment qu'ils pourraient se concrétiser très prochainement. Le constructeur chinois New Century Shipyard (New Times Shipyard) devrait se voir attribuer des contrats pour quatorze unités, tandis que huit autres seraient confiés à Qingdao Beihai Shipyard. Une série de six unités devrait être assurée par le sud-coréen Hyundai Heavy Industries, selon les informations d’Alphaliner
Un coût de 3,4 Md$
Les spécifications techniques des navires sont divergentes selon les sources. Mais Alphaliner semble au moins assuré que la série confiée à Hyundai sera composé de navires d’une capacité de 7 746 EVP. « Ce navire de 272 m de long et 42,80 m de large (17 rangées), est conçu sur le modèle du C7K et peut accueillir 800 conteneurs frigorifiques. »
L’ensemble ne sera probablement mis en service qu'en 2025. « Compte tenu de ces livraisons relativement tardives, les 28 navires seront probablement assortis d'une prime un peu plus faible que certaines commandes récentes de tonnage comparable qui entreront en service à la fin de 2023 et en 2024. » MSC devrait donc payer en moyenne quelque 120 M$ par unité, ce qui porterait quand même le prix global à environ 3,4 Md$.
A.D.