Quatre vraquiers géants Valemax sont désormais loués à Shandong. « Nous avons un programme pour transférer la flotte à des armateurs, de préférence chinois », déclare José Carlos Martins, directeur exécutif de la stratégie de Vale. D’ici à 2014, seize des trente-cinq vraquiers devraient ainsi faire l’objet de contrats de location à long terme.
Ce contrat, signé avec Shandong Shipping, ne met pas pour autant fin à la législation chinoise qui restreint l’accès de ses ports à ces géants des mers. « La société Shandong va opérer pour nous avec la situation en vigueur. Elle conduira les marchandises vers les ports qui pourront les recevoir », admet José Carlos Martins. À court terme, les géants des mers continueront donc à accoster dans d’autres pays asiatiques, quitte à transborder leur cargaison sur des navires de taille inférieure, à destination de la Chine. Deux centres de distribution de minerai sont d’ailleurs prévus à cet effet.
Vente des actifs non stratégiques
Par ailleurs, la vente des actifs non stratégiques continue d’être la priorité de Vale, selon José Carlos Martins. Ainsi, la société VLI (Valor da Logística Integrada), spécialisée dans les marchandises générales, devrait ne plus être détenue qu’à 40 % par le groupe d’ici la fin de l’année. En septembre, Vale a déjà vendu 35,9 % de VLI pour 2,7 milliards de reais (860 M€) au Japonais Mitsui et à FI-FGTS. Les négociations en cours, quant à elles, se déroulent avec le Canadien Brookfield Asset Management.
Pour Vale, le cœur de métier demeure les opérations liées au minerai de fer, au manganèse, au nickel, au cuivre, au charbon métallurgique et aux fertilisants. Il n’est donc pas exclu que la société brésilienne se sépare, à plus ou moins long terme, de ses participations dans le négoce de l’aluminium et de la bauxite.