Selon la presse allemande, TUI va vendre ses parts (38,4 %) au consortium Albert Ballin, mené par la ville de Hambourg. Une nouvelle fois, c’est donc la ville hanséatique qui vole au secours de la compagnie. En 2008, le consortium Albert Ballin s’était constitué dans l’urgence pour contrer une offre de rachat de l’armateur asiatique NOL et ainsi éviter une « délocalisation » des activités de Hapag Lloyd. Un temps évoquée, l’hypothèse d’une vente directe au fonds souverain d’Oman est abandonnée. Le sultanat, qui a manifesté son intérêt au printemps, s’est retiré de la course. Il faut dire qu’entre-temps, la compagnie a commencé à naviguer en eaux troubles. L’agence de notation Standard & Poor’s a ainsi placé Hapag Lloyd sous surveillance avec une perspective négative. L’agence de notation juge « décevants » les résultats enregistrés en 2011, dans un contexte tendu pour le secteur maritime.
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Hapag Lloyd renonce à entrer en Bourse
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