Le Brésil réussit à l’armateur français. Avec sa flotte de 23 navires répartis sur dix lignes long cours, CMA CGM a transporté, en 2007, 280 000 EVP (soit une hausse de 41,4 % par rapport à 2006), et enregistré un chiffre d’affaires de 500 M$. Il s’agirait de la croissance la plus importante parmi les armateurs travaillant au Brésil. Pour 2008, l’entreprise prévoit une augmentation moins soutenue des volumes transportés (environ 15 %), en raison des répercussions de la crise américaine. Parmi les plans exposés par l’entreprise, figurent l’implantation d’une usine de conteneurs en partenariat avec d’autres sociétés, l’étude d’opérations de cabotage, et surtout la construction de trois terminaux de conteneurs qui se situeraient dans les États de São Paulo, Paraná et Pará. Nelson Carlini, président de l’entreprise au Brésil, a indiqué qu’un terminal était prévu à Santos, mais il n’a pas voulu révéler, pour l’instant, les emplacements des autres chantiers. Chaque terminal exigerait un investissement allant jusqu’à 300 M$. Néanmoins, ces projets ne pourront aboutir si la réglementation en vigueur n’est pas modifiée. À l’heure actuelle, seuls les investisseurs privés dont le trafic propre est jugé suffisant peuvent construire un terminal. « Nous n’avons pas de charge propre. Nous attendons que cette exigence, que nous considérons absurde, soit supprimée », déclare Nelson Carlini. L’Antaq (Agence nationale des transports par voie d’eau) devrait se prononcer sur la question d’ici à un mois.
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CMA CGM croît au Brésil
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