Le Petit Forestier, la grande transition

Le Petit Forestier, l’un des leaders français de la location de véhicules pour le transport sous température dirigée, a pour ambition d’accélérer la transition énergétique de sa flotte. Un chantier colossal et coûteux, qui passe par une sensibilisation de ses 15 000 clients.

La transition en marche ! Le Petit Forestier s’est fixé de posséder 40 % de véhicules électriques tout tonnage à horizon 2030, et de réduire son empreinte carbone de 25 % par engin motorisé, en 2030 par rapport à 2021.

Des milliers de véhicules électriques. Dans les faits, cela se traduit par un parc de 10 000 véhicules électriques, de l'automobile au poids lourd en passant par le véhicule utilitaire, à consolider d’ici à 2030, sachant qu’il en a déjà déployé 1 150.

Désormais, 6 % des commandes concernent des véhicules électriques.

Mais de quels camions parle-t-on ? Dans le parc du groupe, l’éventail des utilitaires est large :

on trouve le Ligier Pulse 4 ou le Renault Kangoo E-Tech Maxi pour les livraisons express en centre-ville,
l'Iveco eDaily ou le Renault Master E-Tech en 3,5 t,
en poids lourd, Petit Forestier s’est tourné vers le Jac Motors, un 7,5 t chinois, et le Renault E-Tech D 16 t.

L'offre électrique de camion de petit tonnage est assurée chez Petit Forestier avec ce camion chinois Jac Motors 7,5 t.
Crédit photo : Nicolas Grumel

Pas grand choix... « L’offre n’est pas pléthorique en camion, avec la contrainte du transport sous température dirigée », constate Jérôme Payonne, directeur marketing de Petit Forestier, en charge de la stratégie de développement durable. « Cela implique d’avoir un groupe frigo électrique qui puisse se brancher soit sur une batterie supplémentaire, donc de réduire la charge transportée, soit sur les batteries du camion, donc de réduire son autonomie. Il faut aussi s’assurer de l’efficience des connectivités. »

Fin du partenariat avec Volta Trucks. Le Petit Forestier avait accompagné Volta Trucks dans le développement de son porteur 16 t adapté à la livraison urbaine, mais la faillite du constructeur suédois a mis un terme à l’aventure.

D’un type de véhicule à l’autre, la transition se fait plus ou moins rapidement. « Le prix du kWh de batteries va continuer de baisser par effet de massification, poursuit Jérôme Payonne. Le surcoût n’est pas le même en VUL et PL. En tant qu’opérateur, on regarde le TCO [total coast of ownership, coût total de possession : acquistion, entretien et énergie, N.D.L.R.] d’un véhicule. Actuellement, l’écart de TCO entre un véhicule gasoil et un électrique se situe entre 0 et 20 %. Il est plus faible pour un VUL que pour un poids lourd. »

« Actuellement, l’écart de TCO entre un véhicule gasoil et un électrique se situe entre 0 et 20 %. Il est plus faible pour un VUL que pour un poids lourd. » Jérôme Payonne, directeur marketing de Petit Forestier (à gauche), ici avec Sylvain Dupont, directeur général de Petit Forestier (à droite).
Crédit photo : Nicolas Grumel

Quid des stations de recharge ? Le groupe accompagne également ses clients, des transporteurs et des artisans de toute taille, dans l’équipement en station de recharge. « Nous développons un service d’électrification des sites de nos clients », explique Sylvain Dupont, directeur général de Petit Forestier.

La station de recharge mobile Ekoenergetyka, ici d’une puissance de 30 kW, est proposée en option à la location. Elle coûte environ 30 000 € à l’achat.
Crédit photo : Nicolas Grumel

Enfin, l’entreprise propose un programme de formation, à la maintenance mais aussi à l’éco-conduite en véhicule électrique.

Electric roadshow. Jusqu’à juin 2024, le groupe organise un roadshow qui s'arrêtera au total dans 25 villes européennes (parmi lesquelles 6 agences françaises) pour montrer à ses clients et collaborateurs ses véhicules électriques de toute taille et ses solutions de recharge. Pour suivre la tournée de l'Electric roadshow, rendez-vous sur le compte Linkedin de Petit Forestier.

Petit Forestier en chiffres