Début septembre, Colissimo a mis en opération le dernier en date des Espaces de Logistique Urbaine (ELU) implantés dans Paris intramuros par le groupe La Poste, au premier sous-sol de l’ilôt reconfiguré de la poste du Louvre. Sur 2 900 m², environ 5 500 colis sont traités chaque jour à ce stade, et livrés en mode doux ou en véhicules décarbonés en plusieurs vagues assurant 63 tournées dans les arrondissements centraux (1, 2, 3 et 9è).
Le site emploie 75 collaborateurs aujourd’hui, et s’appuie sur une flotte de 45 vélos-cargos à assistance électrique pouvant charger 90 petits colis en moyenne, et 18 camionnettes électriques pour les plus gros (qui assurent respectivement 70 et 30 % du flux).
Des moyens étoffés pour le pic de fin d'année
Ces moyens seront étoffés pour le pic de fin d’année (10 000 colis/j), sachant que sur 2023, cet ELU devrait traiter quelque 1,5 millions de colis. "Cette illustration de l’engagement du groupe La Poste dans une logistique urbaine 100 % décarbonée et en mode doux repose sur un profond changement du schéma opérationnel, qui massifie l’entrée dans le cœur urbain avec un éclatement en tournées dans ces ELU", souligne Jean-Yves Gras, directeur général de Colissimo.
Auparavant, la livraison des colis en question reposait sur une cinquantaine de véhicules au départ de sa plateforme de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine. Ce flux transite désormais par Pantin, en Seine-Saint-Denis, où sont séparés petits et gros colis, ensuite regroupés sur rolls par tournée. Leur acheminement à l’ELU du Louvre (avant 8 h) est aujourd’hui massifié, via des porteurs 7,5 tonnes (déjà décarbonés et bientôt tous électriques). Les colis y sont ordonnancés par chaque postier pour constituer leurs vagues matinales, sans compter le développement des livraisons en après-midi.
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