Guillaume Cadart (CFTC) : « Je m’inscris dans la suite de Thierry Douine sur les dossiers prioritaires »

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Cadart CFTC

Guillaume Cadart, président de la CFTC transports

Élu président de la CFTC Transports, le 30 mai, Guillaume Cadart succède à Thierry Douine, à la tête du syndicat depuis 15 ans. L’ex-secrétaire général suit les mêmes priorités : minimas salariaux, chargement-déchargement, congé de fin d’activité…

Quelle va être la ligne directrice de votre mandat ?

En tant qu’ex-secrétaire général de l’organisation depuis sept ans, je m’inscris dans la suite de Thierry Douine sur les dossiers prioritaires que nous portons… Le 5 juin, nous avons été reçus en intersyndicale par le ministre Patrice Vergriete, dans un climat pré-électoral tendu. Sur la sécurisation des convoyeurs de fonds à Paris pendant les jeux olympiques et paralympiques, il nous a plutôt réorienté vers la préfecture de police. Quant aux autres sujets, pas d’avancée. En particulier sur la revalorisation des minimas conventionnels dans le secteur de la logistique.

Qu’attendez-vous sur ce sujet ?

C’est notre priorité. Avec la nouvelle augmentation d’électricité de 10% en juillet, certains salariés sont au bord du gouffre. Sur les salaires, surtout sur la logistique, avec les réductions Fillon qui bloquent les salaires jusqu’à 1,6 Smic, nous demandons à la partie patronale de revenir autour de la table avec des propositions décentes… Mais cela ne devrait pas se faire avant la rentrée, avec éventuellement un accord en octobre et une application au 1er janvier 2025… Ils jouent avec le temps. Mais nous ne voulons plus rien négocier tant que nous n’avons pas d’accord sur les salaires.

Où en est le rapport sur le chargement-déchargement ?

C’est un des dossiers forts pour la profession. Nous en avons eu connaissance le 18 décembre dernier, un rapport mené pour l’État par Pierre Garcia. Mais il n’a toujours pas été rendu officiel, or nous voulons qu’il entre dans la loi. En dehors du transport d’animaux ou de matières dangereuses où les conducteurs sont tous formés, il faut soulager le chauffeur de ce process, faire de la prévention du risque. Cela peut aussi améliorer l’attractivité du métier et contribuer à le féminiser. Donc nous attendons qu’on légifère, comme en Espagne ou au Portugal. Ensuite, bien sûr, il faudra aussi traiter la question du congé de fin d'activité pour lequel il faudra qu’on se remette autour de la table si l’Etat ne veut plus financer ce dispositif. Mais comme pour tous les sujets, compte tenu des législatives anticipées, le ministre disait nous avoir entendu, mais nous n’avons plus d’interlocuteur cette semaine. Il nous semble difficile d’avoir des nouvelles ni d’engager des discussions avant septembre. Mais nous devons réfléchir en intersyndicale.

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