Début décembre, le Comité national routier (CNR) a dévoilé une enquête sur les entreprises du déménagement portant sur la période 2019 à 2023. Pour les travaux, seules les activités de déménagement de particuliers et les transferts d’entreprises à l’aide d’un porteur gazole de 40 à 50 m3 et d’un VUL gazole de 20 à 30 m3 ont été prises en compte. Sur les quatre dernières années, le coût de revient s’est accru de 20 % sous l’effet de l’inflation.
Hausse sur l’ensemble des postes de coûts
Depuis 2019, le coût kilométrique (comprenant carburant, entretien-réparation, pneumatiques, assurance, financement et péages) a augmenté de 35,1 % pour un porteur atteignant 0,728 €/km. Pour un VUL, le coût au km s’est établi à 0,497 €/km, en croissance de 29,4 %. Les chargées liées à la mise à disposition ont grimpé de 10,3 % pour un porteur (à 80,40 € par jour), et de 8,5 % pour un VUL (à 38,61 €/j). Les coûts indirects de gestion et de structure ont gonflé de 18,3 %, à 41 177 € par véhicule. Enfin, le prix des cartons s’est envolé, avec une hausse de 56 % entre 2019 et 2023.
Quant aux dépenses liées à la main d’œuvre, elles ont connu une croissance de 16,9 % sur les quatre dernières années. Les salaires d’un déménageur rapportés à un jour d’activité s’élève à 192,97 €/j en 2023, alors qu’il n’était que de 164,3 €/j en 2019. De la même manière, les frais de déplacement, qui étaient de 15,9 €/j en 2019, ont augmenté en quatre ans, s’établissant à 19,05 €/j.