Comme chaque année à cette période, les transporteurs positionnés sur la livraison e-commerce gèrent plus de colis qu’à la normale. C’est le cas, notamment, des Transports Orain situés à Guipry-Messac en Bretagne pour qui la période de fin d’année est clé.
Avec le Black Friday et les fêtes de Noël, la fin de l’année est une période cruciale pour les Transports Orain (Ille-et-Vilaine). L’entreprise travaille en effet pour le compte des principaux « gros acteurs du e-commerce », dont Sylvain Orain, qui pilote l’entreprise, préfère taire le nom. Un secteur dans lequel le transporteur breton réalise 70 % de son chiffre d’affaires. « Nous acheminons les colis de plateforme à plateforme sur le quart Nord-Ouest de la France mais nous ne nous occupons pas des livraisons du dernier kilomètre », précise-t-il. Une période qui s’accompagne d’un pic d’activité « de novembre à décembre » avec « une dizaine de lignes supplémentaires chaque jour ». Dès l’été, les Transports Orain sont donc dans l’anticipation. « C’est à ce moment-là que nous répondons aux consultations de nos clients. » Et force est de constater que le nombre de colis à transporter d’années en années ne cesse d’augmenter. Mais pas forcément le nombre de véhicules affrétés à ces livraisons. « Nos clients cherchent de plus en plus à optimiser les chargements avec des caisses mobiles. »
« L’enjeu, c’est la ponctualité ! »
Pour faire face à cette hausse de cadence, le patron se dote de moyens humains et matériel supplémentaires. « Nous faisons appel à une quinzaine d’intérimaires avec lesquels l’entreprise a l’habitude de travailler car cette activité demande une fiabilité très importante », indique Sylvain Orain qui n’a pas de difficultés pour trouver cette main d’œuvre qualifiée. « L’enjeu, c’est la ponctualité ! Nous n’avons pas le droit à l’erreur. C’est vrai habituellement mais encore plus à cette période de l’année. Il faut être encore plus vigilant. » Les liaisons « les plus sensibles » sont donc confiées en priorité aux conducteurs salariés. Et hors de question pour Sylvain Orain de faire appel à de la sous-traitance.
Pour répondre à la demande de ses clients qui souhaitent privilégier les énergies alternatives, le transporteur réalise une partie de ces tractions avec des véhicules alimentés avec du biogaz (24 camions en tout) et du XTL.
