Le gouvernement annonçait en 2021 qu’il comptait doubler la part modale du fret ferroviaire à horizon 2030 en la faisant passer de 9 % à 18 %. Pour atteindre cet objectif, les opérateurs de transport combiné considèrent que leurs trafics devront tripler dans la mesure où ce mode a vocation à être le principal moteur du report modal.
Sauf que cette augmentation ne sera possible qu’en levant plusieurs obstacles, selon le GNTC (Groupement national des transport combinés) et Rail Logistics Europe (pôle fret et logistique ferroviaires de la SNCF), qui viennent de rendre public un rapport réalisé par le cabinet Altermind.
Trois ou quatre nouveaux terminaux
Ce document propose un plan de développement préconisant la mise en cohérence des infrastructures avec les besoins, un soutien des opérateurs de transport combiné en tenant compte des co-bénéfices et du contexte économique, et des incitations à la fois réglementaires et financières (notamment avec une nouvelle mesure de protection contre l’augmentation du coût de l’énergie, que ce soit par un plafonnement des tarifs ou une aide exceptionnelle de l’Etat).
En matière d’infrastructures, les opérateurs demandent un accroissement des capacités ferroviaires allouées au transport combiné et des investissements dans les terminaux existants sous gouvernance de SNCF Réseau. "S’agissant des nouveaux terminaux, l’État devrait organiser un ou plusieurs appels à projets pour co-financer la réalisation de nouveaux terminaux multimodaux, ouverts aux acteurs publics et privés, indique le rapport. L’objectif devrait être de créer trois ou quatre nouveaux terminaux d’ici 2027".
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