A peine les Jeux Olympiques terminés, l’Union TLF a sondé ses adhérents pour en tirer un premier bilan. Une quarantaine d’entreprises, de taille moyenne (21 à 100 salariés) et de grande taille (plus de 200 salariés) ont répondu. D’abord, le syndicat indique que durant les Jeux, « les livraisons urbaines ont pu se dérouler sans difficultés majeures malgré un niveau inédit de contraintes pour les professionnels. »
Pas vraiment « d’effet JO » sur l’activité
Concernant l’impact des JO de Paris sur l’activité, 54% témoignent d’un effet neutre, quand 33% évoquent un effet défavorable. Autre point concernant les surcoûts potentiels occasionnés par les Jeux : 56% des entreprises disent avoir eu des surcoûts, quand ce n’est pas le cas pour 44% d’entre elles. Ces surcoûts sont, par exemple, liés à un rallongement des délais de livraison, à la mise en œuvre de nouvelles organisations logistiques propres aux JOP et à une gestion RH (par exemple, personnel diurne passé en nocturne).
Des propositions pour les Jeux paralympiques
Les transporteurs interrogés par L’Officiel des transporteurs ont régulièrement pointé la crainte des Jeux Paralympiques, dans un contexte de rentrée scolaire et de trafic plus intense. L’Union TLF a formulé trois recommandations pour la réussite de cette deuxième partie des Jeux de Paris.
Selon le syndicat, il s’agit d’informer au plus tôt les professionnels sur les contraintes spécifiques aux jeux paralympiques (dispositif de sécurité prévu pour la cérémonie d’ouverture, créneaux horaires de livraison autorisés, périmètres de circulation…). L’Union TLF recommande également « une révision de certaines contraintes réglementaires liées aux Jeux. Cela inclut l'adaptation du fonctionnement des voies olympiques en mode dynamique en fonction des besoins de déplacement des athlètes, ainsi que la définition de créneaux horaires supplémentaires pour les livraisons dans les périmètres rouges. » Enfin, il est question également de maintenir le dialogue public/privé pendant et après les Jeux paralympiques afin de faciliter une remontée rapide des difficultés rencontrées sur le terrain mais aussi « d’améliorer la logistique urbaine à l’avenir, notamment dans un contexte d’annonce, à Paris, de la Zone à Traffic Limitée (ZTL) et de déploiement de la Zone à Faible Emission (ZFE-m). »