Conjoncture : Les prix du fret routier européen en chute sur le 1er trimestre 2024

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Graphique taux spot et contrat IRU Q1 2024

Indices des taux spot et contrat de fret routier européen au premier trimestre 2024. 

Crédit photo Upply
Selon une étude de l’IRU en partenariat avec Upply et le cabinet Ti, les cours du fret routier en Europe ont décliné sur les trois premiers mois de 2024. Une tendance due au contexte actuel que connaissent les transporteurs.

Le 14 mai, l’IRU, Upply et le cabinet Ti ont dévoilé leur traditionnel index trimestriel sur le fret routier européen. Au premier trimestre de 2024, les taux spot ont baissé de 8,2 points sur un an, atteignant 123,9 points. Quant au taux contrat, ils se sont établis à 127,6 points sur les trois premiers mois de 2024, en chute de 1 point par rapport au premier trimestre 2023. « Le secteur du transport routier est confronté à un environnement économique difficile. La faiblesse de la demande a entraîné une baisse des tarifs spot et contractuels au premier trimestre 2024, alors que les coûts pour les opérateurs restent élevés. Cependant, des signes de reprise économique commencent à apparaître, avec des prix déjà en hausse sur certains itinéraires en avril 2024. Nous nous attendons à ce que la situation s'améliore progressivement tout au long de l'année », explique Thomas Larrieu, directeur général d’Upply.

Une situation qui risque de s’accentuer

Les prix spot et contrat vont être mis à mal dans les prochains mois. « La faible demande continue à faire baisser les taux spot du fret routier. Les tarifs contractuels diminuent également, mais seulement de manière marginale, en raison de l'augmentation des coûts d'exploitation », indique Vincent Erard, directeur Stratégie et développement à l'IRU. Parmi les hausses de coûts à prévoir, ceux liés aux infrastructures routières dans le cadre de l’entrée en vigueur de la directive sur l’Eurovignette. « Les nouveaux péages liés aux émissions de CO₂ augmentent considérablement les coûts, avec une hausse récente de 40 % en Hongrie et de 83 % en Allemagne, par exemple. Il est contre-productif d'augmenter les droits d'émission de CO₂ sur les flottes existantes sans disposer de véhicules alternatifs à zéro émission, d'infrastructures et d'incitations pour les opérateurs », explique Vincent Erard.

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