Pour la première fois, la part des immatriculations de poids lourds diesel est passée sous la barre des 90 % en 2024 selon 3A-DATA. La transition s’accélère en France avec un bond de plus de 30 % des camions alimentés par des énergies alternatives.
Le B100 est la cheville ouvrière de cette (r)évolution avec 5,5 % de parts de marché pour les camions de plus de 6 tonnes. Production nationale à partir de colza cultivé en France, Crit’Air 1, compétitivité, offres clé en main… les planètes semblent alignées pour des usages domestiques, cœur d’activité du pavillon français.
Le B100 est suivi par le gaz carburant et sa version bio, puis par l’électrique. Depuis l’arrivée du B100 Exclusif en 2022, l’environnement du gaz naturel pour véhicule est plus concurrentiel. Sa version bio est son meilleur atout. Classée Crit’Air 1, elle s’appuie sur un réseau de distribution en croissance continue porté par une filière dynamique.
Quant au HVO-XTL, son poids est méconnu car dilué dans les immatriculations « gazole ». Mais l’ouverture de stations-services et de dépôts prouve la croissance du HVO-XTL en France. Dit « drop-in », ce carburant peut être utilisé dans les moteurs diesel sans modification.
Dans le mix qui semble s’imposer, « la meilleure énergie reste celle que l’on peut vendre à nos clients » rappellent les transporteurs.
Un dossier complet sur le sujet sera à lire dans le prochain numéro de L’Officiel des Transporteurs, sortie prévue début février.
