​Mise à l'eau du Ferrymar, nouveau roulier de Marfret

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Le chantier chinois Jiansu Dajin, située à l'embouchure du Yantsé, a mis à l'eau le 5 mai le futur roulier de Marfret, qui doit être livré en août. Le Ferrymar, qui portera donc le nom de son service, succède au Marin, navire très familier des quatre îles antillaises. Avec une capacité d'emport supérieure.

Avec la mise à l'eau le 5 mai sur le chantier chinois Jiansu Dajin, événement important dans le parcours de construction d'un navire, le Ferrymar de Marfret, qui avait été commandé en 2021, vient de franchir une étape clé, celle des premiers tests de navigabilité et... le versement de la quatrième échéance financière au chantier.

Nom de la ligne historique de Marfret pour le transport intra-Caraïbes, le roulier à la lignée blanche doit succéder au Marin, navire entré en service en 1991, familier des antillais qui vit ses derniers mois de navigation.

Le nouveau-né de la flotte de la compagnie marseillaise, qui doit être livré en août où il rejoindra son port d'attache Fort-de-France, a été conçu en collaboration avec le bureau d’études chinois Sdari tandis que le suivi de construction a été supervisé par la société française Alwena Shipping dirigée par Ludovic Gérard, figure connue du sérail.

Des caractéristiques techniques adaptées à la desserte ultramarine

Sans bulbe mais doté d'une étrave droite, le Ferrymar, bénéficie de deux propulseurs d’étrave électrohydrauliques, qui seront bien utiles pour sa manœuvrabilité dans les ports de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, où l’accostage est serré. Sa motorisation le place dans la fourchette haute de la norme EEDI.

Ses caractéristiques – faible tirant d'eau et dimensions compactes – répondent à la desserte spécifique de ces îles. D’une longueur de 120 m pour 22 m de large, il aura une capacité d’emport de 1 150 mètres linéaires, supérieure au Marin (1 000 ml, 143 EVP). 

Il pourra embarquer davantage de remorques, accompagnées ou non (capacité d'accueil de 12 chauffeurs), et plus de conteneurs répartis sur ses trois ponts (228 EVP, dont 50 reefers).

Pont économique

Le service éponyme dessert les ports de Marigot (Saint-Martin), Gustavia (Saint-Barthélemy), Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et Fort-de-France (Martinique). « Il a pour vocation d’être un pont économique entre les quatre îles antillaises afin de créer un marché suffisamment important pour permettre le développement de filières locales et de contribuer à les rendre moins dépendantes des importations. Ces dernières années, Marfret n’a cessé de consolider sa présence aux Antilles », indique Guillaume Vidil, désormais aux manettes après passation des commandes par son père, Raymond Vidil. 

Adeline Descamps

 

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