Beyond the sea passe à l'échelle supérieure

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Crédit photo ©Sea Beyond
Après l’essai sur son navire SeaKite du cerf volant de traction de 50 m² qu’elle a développé, la compagnie basée à Arcachon procède à une nouvelle levée de fond pour développer des ailes de traction de 400 m² pour de plus grands navires.

Le fonds citoyen Team for the Planet avait déjà investi 1 M€ pour le lancement de Beyond the Sea, en décembre 2021. Les actionnaires ont répondu favorablement à la nouvelle levée de fonds de l’entreprise fondée par le navigateur Yves Parlier, pour un nouvel apport de 4,5 M€.

L’entreprise sur le bassin d’Arcachon commercialise depuis 2018 le cerf-volant de traction LibertyKite, adapté aux bateaux de plaisance.

En novembre 2022, elle a mis à l’eau le SeaKite, catamaran de 18 m, à bord duquel elle a essayé des voiles plus grandes, atteignant 50 m², soit « l’équivalent d’un moteur de 300 kW pour faire naviguer à 12 nœuds un yacht ou un bateau de pêche de 20 à 30 m » selon Beyond the Sea.

Développement de nouveaux systèmes de plus en plus grands

Le vol dynamique automatique ayant désormais été testé avec succès, l’entreprise d’Yves Parlier s’attelle à présent au développement de nouveaux systèmes de plus en plus grands : 100 m², 200 m², puis 400 m². « Deux armateurs français ont d’ores et déjà choisi de s’équiper du système SeaKite qui va être installé ces prochains mois sur leurs navires », indique Beyond the Sea.

Les deux navires en question sont le Forbin, gazier de 5 000 m³ de Geogas exploité par Gazocean, et le Jason, remorqueur de haute mer pour la Méditerranée de la compagnie des Abeilles. Tous deux seront équipés de SeaKite de 50 m².

Étienne Berrier

 

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