Les exportations américaines de GNL se sont élevées en moyenne à 11,6 milliards de pieds cubes par jour (328,5 millions de m3) entre janvier et juin, en hausse de 4 % par rapport au premier semestre 2022, selon les données du ministère américain de l'Énergie. Elles ont supplanté l'Australie (300 millions de m3) et le Qatar (294 millions de m3).
La performance américaine résulte principalement de la remise en service de Freeport LNG, alors que la demande mondiale de GNL est restée forte, en particulier en Europe.
Comme en 2022, les pays de l'UE et le Royaume-Uni sont restés la principale destination des exportations américaines de GNL au premier semestre, représentant 67 % des exportations américaines totales.
Cinq pays – les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la France, l'Espagne et l'Allemagne –, ont absorbé plus de la moitié des exportations américaines de GNL.
Plus que par gazoduc
La capacité de regazéification de l'Europe et du Royaume-Uni s'est encore accrue en 2023 avec la mise en service de nouveaux terminaux en Finlande, en Allemagne, en Italie et en Espagne, permettant à ces pays d'importer davantage de GNL
Au cours des six premiers mois de cette année, les importations de GNL de l'Europe et du Royaume-Uni ont dépassé celles par gazoduc pour la première fois dans les annales, selon les données de Refinitiv Eikon.
La rédaction