Le groupe canadien prévoit de forer huit nouveaux puits correspondant à des réserves pétrolières jusque-là non exploitées sur le site de Cazaux, où une cinquantaine de puits sont déjà en activité, avec une production actuellement estimée à 1 500 barils par jour, selon des informations de l'AFP.
À l'issue de l'enquête publique menée du 28 août au 26 septembre, un avis favorable a été rendu. Dans le cadre de cette consultation, la commissaire enquêtrice a reçu 102 contributions, reflétant les inquiétudes des riverains, encore marqués par les incendies ravageurs de 2022 qui ont balayé 7 000 ha de la forêt de La Teste-de-Buch.
La commissaire a également fait observer dans son avis que « le pétrole qui ne serait pas produit en France serait certainement importé avec un coût environnemental bien plus élevé ». Des propos qui ont fait bondir les représentants d'Ecologie-Les Verts (EELV). « Cet argument qui consiste à dire qu'on va faire des circuits courts du pétrole pour moins polluer est d'un cynisme incroyable », a réagi auprès de l'AFP un conseiller municipal d'Arcachon.
Il revient désormais au préfet de la Gironde d'arrêter une décision alors qu'une loi votée en 2017 prévoit l'arrêt progressif de l'exploitation des hydrocarbures à l'horizon 2040.
Le groupe Vermilion, premier producteur de pétrole en France avec 130 salariés, est titulaire jusqu'au 1er janvier 2035 de la concession de Cazaux, exploitée depuis les années 1960.
La rédaction