À fin juillet, date des données arrêtées par l'Institut mondial CSC dans le cadre de son rapport annuel, une cinquantaine de projets industriels de captage et de stockage de CO2 (CSC) étaient opérationnels, 44 en construction et 534 en développement. Selon l'organisme de promotion de ces technologies, la technologie a connu une forte croissance depuis 2017, avec désormais 628 projets dans le monde cumulant une capacité de captage de 416 Mt par an. Sur une seule année, leur nombre aura augmenté de 60 %. « La technologie évolue rapidement, catalysée par une collaboration mondiale entre industriels et un soutien politique », commente Jarad Daniels, directeur général de l'Institut mondial du CSC.
Capacité de stockage de 50 Mt
À l'heure actuelle, les installations en service sont en mesure de « traiter » (capter et stocker) 51 Mt de CO2 par an. Des données qui se recoupent avec celles de l'Agence internationale de l'Energie AIE, à 50,5 Mt en mars 2024. Soit l'équivalent de 0,1 % des émissions annuelles mondiales. Mais selon CSC, une fois les installations actuellement en construction en service, la capacité sera portée à 100 Mt par an.
Néanmoins, pour contenir le réchauffement planétaire à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, seuil requis dans le scenario pour atteindre la neutralité carbone en 2050, le CSC devrait empêcher au moins 1 milliard de tonnes d'émissions de CO2 par an d'ici 2030, estime l'AIE. Un très long chemin à parcourir.
La rédaction
