Un monde de sanctions

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Depuis quelques années, la Chine fait mine de vouloir réduire sa « dépendance » aux grains nord-américains et de vouloir diversifier les approvisionnements. En 2011, le pays avait dépassé le Canada comme premier importateur de produits agricoles américains. Les expéditions se font tant au départ des ports du golfe du Mexique (port de Louisiane) que de la côte Ouest: Kalama (État de Washington), Portland (Oregon) et Tacoma, près de Seattle. En Chine, les ports qui polarisent les flux importés de céréales se situent notamment au Nord: Dalian, particulièrement bien équipé pour les trafics céréaliers, d’où partent d’importants trafics de cabotage vers Jinzhou et Guangzhou par « handysize » de 20 à 30 000 t. Tianjin a beaucoup investi au début des années 2000 dans ses moyens de manutention et de stockage des grains.

Au centre, Ningbo, port diversifié dans l’ensemble des vracs, est un haut lieu de départ de trafics de cabotage entre Yingkou et Shenzhen par navires de 40 à 50 000 t.

Au sud, les têtes de pont majeures des imports sont Xinsha et Yangjiang. En 2015, ce dernier a annoncé l’extension de ses infrastructures dédiées aux produits agricoles.

Pour assurer sa sécurité alimentaire, la Chine dispose de plusieurs options, indique une étude de Demeter. L’une d’entre elles consiste à mettre en place une sécurisation alimentaire décentralisée, via des investissements directs à l’étranger dans l’agriculture et des accords de coopération. Dans ce cas, « les flux internationaux, au premier rang desquels tous les flux maritimes, vont largement en dépendre ».

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