Selon un sondage national exclusif sur les grandes infrastructures de transport et les voies navigables présenté à l’occasion de la réunion annuelle mi-mai de l’association Seine-Moselle-Rhône, présidée par André Rossinot, président de la métropole du Grand Nancy, 85 % des Français estiment nécessaire de construire davantage d’équipements permettant le recours à des modes de transports de marchandises massifiés pour limiter le transport routier aux derniers kilomètres.
Parmi les critères à prioriser dans la concrétisation de grands projets d’infrastructure, ils mettent en avant le respect de l’environnement et la nécessité de soulager des axes saturés.
Interrogés sur les atouts et bénéfices du transport fluvial, les Français citent la capacité à réduire les nuisances environnementales et la congestion routière, à faire baisser les coûts de transport et à pénétrer au cœur des agglomérations grâce à la disponibilité de la voie d’eau.
Ils sont 72 % à souhaiter voir ce mode progresser à l’avenir. 82 % d’entre eux estiment nécessaire d’augmenter les budgets consacrés à la sauvegarde, à la modernisation et au développement du réseau fluvial français.
Alors que la programmation des infrastructures de transport et de nouveaux modes de financement doivent être présentés par le gouvernement avant l’été, 77 % des Français estiment prioritaire de relier les voies navigables françaises au réseau fluvial européen pour le transport de marchandises à l’image du projet Seine-Nord Europe / Seine-Escaut.