Petrobras relève la tête

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Petrobras, profondément affecté par une vaste affaire de corruption, semble enfin être sur la voie du redressement. C’est tout du moins ce que laisse entendre son directeur général, Pedro Parente. 74,5 Md$ devraient être injectés sur la période 2018-2022, dont 60,3 Md seront destinés à l’exploration et la production pétrolières. L’objectif? Passer de 2,1 Mdb/j à 2,9 millions en 2022. Le groupe va d’ailleurs installer un nombre record de plateformes pétrolières d’ici 2019: huit au total, toutes destinées aux gisements présalifères. Chacune d’entre elles aura la capacité de produire 150 000 barils de pétrole et 6 millions de m3 de gaz naturel par jour.

En parallèle, le géant pétrolier poursuit un ambitieux programme de vente d’actifs non stratégiques (soit 21 Md espérés sur 2017 et 2018), afin de combler deux années de lourdes pertes. Il a ainsi cédé, fin 2017, 25 % du champ Roncador au norvégien Statoil, empochant jusqu’à 2,9 Md$. Ce champ, situé dans le bassin de Campos (littoral Nord de l’État de Rio), est le plus important gisement pétrolifère offshore découvert au Brésil au cours des années 1990 et le troisième champ actif de Petrobras. Le groupe a mis en Bourse un quart du capital de BR Distribuidora (sa filiale de distribution de carburants), et compte aussi céder prochainement son réseau de gazoducs TAG. En outre, il bénéficie d’une décision gouvernementale qui joue en sa faveur, à savoir la fin du contrôle du prix des carburants.

Malgré tout, la dette de Petrobras reste vertigineuse – 88 Md$ fin septembre 2017, un record pour le secteur -, et les prochains trimestres risquent d’être obscurcis par cette nouvelle, tombée en tout début d’année: le pétrolier a accepté de payer près de 3 Md$ à une « class action » constituée d’investisseurs américains s’estimant lésés par le scandale de corruption autour du groupe brésilien.

Contrat longue durée pour HMM

Hyundai Merchant Marine a conclu avec la compagnie pétrolière coréenne privée GS Caltex, avec laquelle elle travaille depuis plus de 20 ans, un accord de transport de pétrole brut d’une durée de cinq ans d’une valeur voisine de 178 M$. Portant sur la période courant du 1er juillet 2019 au 31 août 2024, il prévoit le convoyage de 19 Mt de pétrole brut du Moyen-Orient en Corée du Sud. HMM y affectera deux des cinq pétroliers VLCC de 300 000 tpl que l’armateur a commandés à l’automne dernier à DSME en profitant du programme de soutien à la construction navale et à la marine marchande annoncé par le gouvernement coréen et qui entrera en vigueur cette année.

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