Les vracs liquides, dont le trafic est lié à la raffinerie et au pôle pétrochimique de Tarragone, affichent une hausse de 9 % en 2017 (22 Mt, soit les deux tiers du trafic total). Celle-ci est imputable surtout au pétrole brut (+ 12,5 %, 9,5 Mt) et aux produits pétroliers (+ 6 %, 11 Mt). Les vracs secs progressent de 5 % à 9,5 Mt, grâce au sel (+ 137 %, 0,5 Mt) et au charbon (+ 8 %, 4 Mt). Faute de capacité suffisante, le trafic de céréales et de fourrages recule de 4 % (4,5 Mt) alors que la sécheresse a pourtant boosté ce trafic dans les autres ports espagnols.
Les diverses (+ 4 %, 2 Mt) sont la bonne nouvelle de l’année avec d’excellents résultats pour les trafics à valeur ajoutée. La pâte à papier (y compris le papier), une spécialité du port, affiche + 43 % (0,6 Mt). Tarragone tire son épingle du jeu dans l’automobile (+ 31 %, 0,2 M de véhicules), alors que Barcelone et Valence sont proches. La bonne tenue des animaux vivants (+ 28 %, 345 000 têtes, + 68 % en tonnage à 62 000 t) est un sujet de satisfaction pour l’AP face à la concurrence de Sète et de Carthagène. Au total, Tarragone avec 34 Mt enregistre une progression de 7 % et consolide sa place dans le groupe de tête des ports espagnols (6e place).
