Pour sa première année d’activité, le terminal de DP World Liège à Trilogiport a réalisé une bonne performance. À l’issue des quelques mois qui marquèrent la mise en route de l’installation, le trafic s’était limité à 4 000 EVP. À la fin décembre dernier le score était de 25 000 EVP, dont 60 % à l’importation et 40 % à l’exportation. Ce trafic se répartit à raison de 55 % en fluvial et 45 % pour la route. C’est l’armement néerlandais Danzer qui intervient surtout pour la desserte fluviale avec les terminaux anversois. Il vient de porter sa fréquence à quatre départs par semaine dans chaque sens. Les conteneurs viennent via Anvers de l’Outre-Mer, quant à la réexpédition, outre le port précité, la distribution couvre l’euro-région et la province du Luxembourg. Selon la direction, il n’est pas encore possible sur le plan concurrentiel de desservir le marché français à cause de la distance. Le terminal couvre pour l’instant une superficie de 3,5 ha que borde un quai de 350 m. La manutention est assurée par une grue mobile d’une capacité de 100 t et la logistique sur site par un reachstacker de 40 t. Prochainement, un engin supplémentaire interviendra, un élévateur d’une capacité de 40 t qui traitera des coïls. Le terminal va donc évoluer vers une certaine polyvalence. Autre développement attendu, la mise en place d’un dépôt pour conteneurs, étant donné qu’il y a beaucoup de vides à rapatrier vers Anvers. Des discussions sont en cours à ce sujet avec les différents armements et transitaires, qui constituent la clientèle.
Pour 2018, la direction mise sur un trafic fluvial de 32 000 EVP. À ce sujet, la perspective prochaine d’imposer la taxe au kilomètre au transport routier sur les routes nationales est jugée positive car devant jouer en faveur du fluvial. Le projet d’une inscription du terminal dans le contexte de « La Route de la Soie » (via Duisbourg) devrait être concrétisé à la fin de l’année, dès lors que la présence du rail sur le site sera doublée, passant d’une ligne de 350 à 800 m.
